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DOUTES SUR L’EFFICACITÉ D’ASTRAZENECA : Quelle décision à prendre pour l’Algérie ?

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Dix jours après le début de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Algérie, voilà que les doutes commencent à circuler dans le monde sur l’efficacité du vaccin du laboratoire anglo-suédois AstraZeneca. En effet, après une l’étude réalisée par l’université du Witwatersrand, l’Afrique du Sud a décidé de suspendre son programme de vaccination. L’Algérie recevra prochainement 700.000 nouvelles doses d’AstraZeneca en attendant le reste dans le cadre de contrats signés avec le mécanisme mondial COVAX qui permettra de vacciner 20% de la population. Dès lors qu’elle décision à prendre pour l’Algérie ? Devra-t-elle surseoir à son acquisition et ou son utilisation ? Par ailleurs, et en réponse à cette étude et afin de rassurer les populations, le Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé que tous les vaccins déployés actuellement au Royaume-Uni « sont efficaces pour prévenir contre les maladies graves ou mortelles ». Johnson s’est dit « très confiant » en l’efficacité des tous les vaccins déployés au Royaume-Uni « pour offrir un degré élevé de protection contre les maladies graves et mortelles ». Dans une déclaration à Sky News, le dirigeant conservateur a affirmé n’avoir « aucun doute que les vaccins allaient généralement offrir une solution », soulignant « qu’il existe de bonnes preuves » que le vaccin d’AstraZeneca/Oxford « arrête également la transmission du virus d’environ 67% ». Pour rappel, L’Afrique du Sud avait annoncé dans la journée une suspension temporaire de son programme de vaccination contre le Covid-19, qui devait démarrer dans les prochains jours avec un million de vaccins développés par l’université d’Oxford et AstraZeneca. L’étude à petite échelle, réalisée par l’université du Witwatersrand à Johannesburg sur 2.000 personnes, révèle que le vaccin britannique offre une « protection limitée contre les formes modérées de la maladie dues au variant sud-africain, chez les jeunes adultes ». Le ministre d’Etat britannique à la Santé, Edward Argar, a jugé les conclusions de cette étude « limitées », faisant remarquer qu’il n’y avait « aucune preuve » que le vaccin n’offrait pas de protection contre les infections graves. De son côté, le Secrétaire d’État chargé des vaccins, Nadhim Zahawi, a assuré que les scientifiques britanniques travaillaient sur « de nouvelles versions de vaccins existants pour offrir des protections supplémentaires contre les variants de Covid-19 ».
Sarah O.

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