Prévue, hier, la grève de deux jours annoncée par les superviseurs et les adjoints de l’éducation n’a finalement pas eu lieu. Le syndicat qui représente ce corps de l’éducation, a décidé, en effet, de suspendre son action de contestation suite à la décision judiciaire faisant état de son illégalité. Dans un communiqué, rendu public samedi soir, le syndicat national des superviseurs et adjoints de l’éducation, fraichement constitué, affirme respecter la décision du tribunal administratif de Bir Mourad Raïs, d’où la suspension de sa grève de deux jours, programmée au même moment du lancement des compositions du premier trimestre. Le syndicat explique toutefois que cela ne signifie pas l’abandon de sa plateforme de revendications à laquelle le ministère de l’éducation n’a pas donné de réponse franche et convaincante. à noter que les superviseurs et adjoints de l’éducation revendiquent l’activation et l’application du décret 266-14 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, ainsi que la revalorisation des diplômes des conseillers de l’éducation. Ils revendiquent également le règlement définitif des grades appelés à disparaître, la promotion en faveur de superviseurs et superviseurs principaux. Ils réclament aussi le reclassement des adjoints de l’éducation et leur intégration à l’échelle 10, alors qu’ils sont actuellement à l’échelle 7 et 8, ainsi que l’intégration et le reclassement des superviseurs de l’éducation à la catégorie 11.
Ania Nait Chalal
