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CONVAINCU DU DIALOGUE COMME VOIE SALUTAIRE : Mokdad Sifi décline une solution à la crise

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L’ ancien chef du gouvernement Mokdad Sifi entre 1994 et 1995, a proposé des conditions pratiques pour la réussite d’un dialogue national constructif entre le pouvoir et le mouvement afin de sortir de la crise politique actuelle. À cet effet, Sifi a proposé que le chef de l’État, en accord avec le commandement de l’ANP, désignent « trois personnalités nationales indépendantes des partis et de l’ancien régime, chargés de dialoguer au nom des institutions de la République avec les représentants du mouvement populaire », pour lui, «les représentants du mouvement populaire seront identifiés par les trois personnalités nationales au sein des syndicats autonomes, des associations d’étudiants, d’avocats, de magistrats, de journalistes et dans le forum populaire», explique-t-il. Précisant que «les partis ne seront pas associés au dialogue avec le mouvement citoyen, mais leurs leaders, à l’exception des partis de l’ancienne alliance présidentielle qui seront reçus séparément par les trois personnalités, pour connaître leurs avis et propositions ». Suggérant que ceux qui récusent le dialogue avec le chef de l’État n’auront pas à le rencontrer. Appelant dans le même cadre les représentants du mouvement populaire à «accepter que le chef de l’État reste à son poste pour maintenir la légitimité constitutionnelle», et à «participer à la mise sur pied d’une instance indépendante d’organisation des élections, chargée de préparer dans moins de six mois l’élection présidentielle ». Pour l’ancien chef du gouvernement, les appels au dialogue qui ont été lancés et par le commandement de l’ANP et par des chefs de partis et des personnalités nationales «ont échoué pour des raisons liées aux exigences extrêmes des uns et des autres». Commentant le dernier discours du général Ahmed Gaïd-Salah, Mokdad Sifi se dit convaincu que cet «ultime appel peut constituer le soubassement de la solution pour satisfaire la majorité des revendications populaires, tout en maintenant un cadre constitutionnel minimal et sauvegarder les intérêts sociaux, économiques et sécuritaires de la nation».
Sarah O.

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