L’Algérie a connu lors de ces dernières années des pertes colossales du tissu forestier citant à titre d’exemple les incendies de l’été passé qui ont ravagé plus de 89.000 hectares à travers 35 wilayas du pays où un total de 1.186 foyers a été enregistré, du coup et afin de préserver la richesse forestière, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné lors du Conseil des ministres des instructions fermes à cet égard, chargeant son directeur de cabinet d’évaluer et de recenser ses décisions.
Pour ce faire, Tebboune a interdit l’utilisation du bois dans les projets de construction de logements, et le remplacer par le PVC, afin « de préserver la richesse forestière ». Ordonnant le démarrage progressif pour orienter le secteur de la construction et des travaux publics vers l’adoption de normes environnementales qui réduisent la consommation d’énergie et évitent l’utilisation de ressources nuisibles à l’environnement, tout en Instituant le Conseil suprême de l’énergie, dans les meilleurs délais, pour lui confier les tâches de prospective et d’évaluation dans ce domaine. Par ailleurs, cette décision ne va surtout pas impacter sur les entreprises productives de bois ou l’investissement dans ce domaine.
Les établissements publics alimentés par l’énergie solaire
Dans un autre volet, Tebboune a ordonné de rationaliser la consommation interne du gaz, afin de préserver les ressources énergétiques et d’augmenter les capacités d’exportation, demandant de coopérer avec les pays développés dans la pratique, dans la recherche de technologies pour l’utilisation générale des énergies renouvelables. Le chef de l’État a donné au ministre des Énergies renouvelables un délai de trois mois, pour la transformation énergétique, utilisant l’énergie solaire, dans certaines institutions et installations de l’État, notamment les secteurs de la santé et de l’éducation. Il a notamment exhorté toutes les municipalités à utiliser l’énergie solaire pour l’éclairage public, y compris les autoroutes et les zones montagneuses, comme Les Aurès, l’Ouarsenis et le Djurdjura.
Régler le statut des établissements économiques privés productifs
En outre le président de la République Abdelmadjid Tebboune a chargé le Directeur de cabinet de la présidence de la République de régler le statut de tous les établissements économiques privés productifs, construits dans la phase précédente, sur des terres agricoles, en leur accordant des permis de construire. Comme il a demandé de confier au médiateur de la République le soin de prendre en charge les préoccupations des industriels, dont les projets ont été perturbés, en raison des antécédents bureaucratiques, en raison des vestiges de la gestion de la période précédente. Approbation de la formule commerciale et économique du guichet unique, destiné au règlement des dossiers d’investissement, à l’avenir.
Quant à l’accompagnement des jeunes et de l’emploi, le président Tebboune a ordonné d’unifier la gestion de l’Agence nationale d’appui et de développement à l’entrepreneuriat (Anade), de l’Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem) et de la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac), en les plaçant sous la tutelle du ministère délégué auprès du Premier ministre en charge des micro-entreprises, dans un délai maximum d’un mois. Donner la possibilité aux jeunes en difficulté qui bénéficient de prêts de soutenir l’emploi des jeunes, et les exempter de suivi judiciaire, tout en approuvant un traitement à l’approche purement économique, selon un échéancier de remboursement de la dette. Mandat du ministre délégué chargé des micro-entreprises de soumettre un recensement périodique semestriel du nombre de créations d’emplois.
Sarah Oub.