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Classée à la 132éme place : Alger parmi les dix pires villes où il ne fait pas bon vivre

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Dans le classement annuel des villes agréables à vivre à travers le monde, réalisé par «Economist Intelligence Unit», cellule de recherche et d’analyse affiliée à l’hebdomadaire anglais «The Economist», la capitale algérienne figure, malheureusement, dans la liste rouge. Alger a été classée, en effet, en bas de l’échelle à la 132eme place, soit parmi les 10 villes où il ne fait pas bon vivre.

Prenant en considération plusieurs facteurs, dont les conditions de vie, le taux de criminalité, le réseau des transports, l’accès à l’éducation et la médecine, ou encore la stabilité économique ou politique, l’étude a concerné 140 agglomérations sur une échelle de 100 points. Ainsi pour cette année, bien qu’elle ait gagnée deux places comparativement aux classements précédents, Alger a obtenu un score de 44,1 points en étant classée à la 132eme place, après : Dakar, capitale du Sénégal. Toujours en ce qui concerne les villes où il ne fait pas bon vivre, la capitale syrienne Damas est en bas du classement à la 140eme place, précédée par Dacca (Bengladesh), Lagos (Nigeria), Karachi (Pakistan), Port Moresby (Papouasie, Nouvelle-Guinée), Harare (Zimbabwe), Tripoli (Lybie), et Douala (Cameroun). Pour ce qui est, par ailleurs, des villes ayant été classées en haut de l’échelle, cette année la capitale Autrichienne Vienne a détrôné la ville australienne Melbourne en obtenant un score de 99,1 points. Melbourne a été classée à la seconde place avec 98,4 points, suivie par Osaka, au Japon, Calgary (Canada), Sydney (Australie), Vancouver (Canada), Toronto (Canada), Tokyo (Japon), Copenhague (Danemark), alors que la dixième place revient à Adelaïde en Australie. S’agissant de Paris, Londres, ou New York, elles ont été classées à la 19eme place pour la première, 48eme pour la seconde, et 57eme pour la troisième. Pour les experts, ce recul est expliqué par la montée de l’insécurité et la saturation des infrastructures dans ces villes. D’autre part, L’étude met en avant les villes qui ont vu leurs scores progresser. Abidjan, Belgrade et Téhéran ont connu les progrès les plus significatifs en termes de niveau de vie sur les cinq dernières années, avec des notes s’appréciant de plus de 5%. Dans une autre étude publiée en mars 2018, le cabinet Mercer avait également placé Vienne en tête de son classement des villes offrant la meilleure qualité de vie dans le monde, et ce pour la neuvième année consécutive.
Ania Nait Chalal

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