Saluant les participants, à l’Université d’été, des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), à Boumerdès, quant à la qualité des travaux et des interventions des experts, le président de cette 9ème Édition, Khatri Addouh a réaffirmé, hier, l’attachement du peuple sahraoui et son représentant, unique et légitime le Front Polisario, «a son droit à l’autodétermination.»
Réitérant, lors de son allocution de clôture des travaux de la rencontre, le chef des négociateurs du Front Polisario, Khatri Addouh, a réitéré, la «disponibilité» de la partie sahraouie à «coopérer» et «soutenir», les efforts en cours, de l’émissaire des Nations unies (ONU), pour le Sahara occidental, Horst Köhler, visant le règlement du conflit opposant le Front Polisario et le Maroc, sur le Sahara occidental, dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite à l’ONU. C’est en scandant, haut et fort, « pas d’alternative à l’autodétermination» que les participants sahraouis, à cette 9eme édition de l’Université d’été, rappelaient aussi de leur côté, que le règlement de la question sahraouie se fera par le respect des textes et des principes de la Charte de l’ONU, consacrant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Pour le président du Conseil national sahraoui, Khatri Addouh, les craintes de voir la mission du successeur de Christopher Ross, sont bien là, au regard de «l’entêtement» du Maroc, à persister à «entraver» les efforts en cours que mène l’envoyé spécial de l’Onu pour le Sahara occidental, Horst Köhler, pour relancer les négociations, entre les deux parties précitées. Processus, pour rappel à l’arrêt depuis 2012. Pour la partie sahraouie, les autorités coloniales marocaines «ne cessent de créer des obstacles» en vue de mettre en échec, la mission de Köhler, lequel envisage d’adresser, vers la fin septembre, des invitations à Rabat et au Front Polisario, dans le cadre de ses efforts, pour la relance des négociations directes, à même d’aboutir à un règlement pacifique de ce conflit, en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination. Présents à la clôture de la 9eme Édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la RASD, outre le premier ministre sahraoui Mohamed El-Ouali Akik et l’ambassadeur de la Rasd, à Alger, Abdelkader Taleb Omar, des représentants d’Institutions algériennes, dont le vice président du parlement , Mourad Hlis et la présidente du Croissant rouge Algérien (CRA), Mme Benhabylès, étaient notamment présents, le président et les membres du Comité national Algérien de soutien au peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Lâayachi, les responsables des partis politiques de la scène nationale, dont Djamel Ould Abbès, SG du parti FLN,, lequel a affirmé, hier, dans ses déclarations «le soutien indéfectible du parti FLN, au combat du peuple sahraoui» a-t-il souligné, en marge de la rencontre. Étaient aussi à ce rendez-vous, les ambassadeurs de pays accrédités, auprès d’Alger et de la RASD, dont ceux, de Cuba, du Vietnam, du Mozambique, d’Afrique du Sud, de Kenya et de la République bolivarienne du Venezuela. Réitérant le soutien «indéfectible et constant» de l’Algérie, les acteurs de la scène politique nationale et représentants des Institutions du pays, ont renouvelé, à tour de rôle, en s’adressant à l’assistance, «la solidarité» du peuple algérien et des institutions du pays, «à la juste cause du peuple sahraoui, dans son combat pour son indépendance» ont-il souligné (voir article ci-dessous de H.M. Dans son allocution à l’occasion de la clôture des travaux de la rencontre, le premier ministre du gouvernement de la république sahraouie, Mohamed El-Ouali Akik après avoir mis en avant «les avancées notables sur la scène internationale en faveur de la cause du peuple sahraoui», il a affirmé, que le «Maroc bloque les voies pacifiques pour le règlement de la question sahraouie» Saluant les efforts en cours du responsable de l’ONU, l’ex-président allemand, Horst Köhler, pour la relance des négociations entre le Font Polisario et le Maroc, pour venir à bout, sur la base de la Légalité internationale, de ce conflit, il a salué «le déplacement de Köhler dans les territoires sahraouis occupés» avant de réitérer, «la disponibilité du Front Polisario à coopérer» avec l’ONU, pour le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental. Rappelant que les postures et la manœuvre du Maroc, visant à priver le peuple sahraoui à exercer son droit à l’autodétermination, «ne date pas d’aujourd’hui», il rappelle, pertinemment, «les violations de Rabat, dont le déplacement de ses troupes militaires, à Guergueret, en infraction flagrante des accords de cessez-le-feu» conclut sous les auspices de l’ONU, en 1991, entre le Front Polisario et le Maroc. Indiquant plus loin que «Rabat persiste à vouloir maintenir son occupation sur les terres sahraouis», via ses manœuvres à faire fi de la légalité internationale, le premier ministre Mohamed El-Ouali Akik affirme que « les postures de Rabat sont en violation » du Droit international et des droits légitimes du peuple sahraoui, dont le droit à l’autodétermination.
Karima Bennour
CÉRÉMONIE DE CLÔTURE DE L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DES CADRES DU FRONT POLISARIO ET DE LA RASD
Déclarations de responsables d’institutions et de partis politiques
Mourad Halis, vice-président de l’APN :
«Au nom du parlement algérien et de tous ses députés, nous exprimons notre soutien inconditionnel à la lutte du peuple sahraoui.»
Cheurfa Aissam, SG de la wilaya de Boumerdès :
«Cette assistance importante à la cérémonie de clôture de l’Université d’été des cadres du Front Polisario et de la RASD» est pour le responsable de la Wilaya de Boumerdès, «l’expression de l’engagement et du soutien inconditionnels dont jouite la cause sahraouie, en Algérie», la traduction, dira-t-il «des principes et de l’histoire du peuple algérien dans sa lutte contre le colonisateur» en affirmant, plus loin que «nous resterons toujours aux côtés du peuple sahraoui, jusqu’à son indépendance» par «l’exercice de son droit à l’autodétermination, conformément à la légalité internationale» a-t-il déclaré.
Nouria Hafsi, membre de la Commission consultative nationale de protection et promotion des Droits de l’Homme, présidente de l’UNFA et membre du RND :
«La cause sahraouie a pris une nouvelle tournure positive et à plusieurs niveaux, dont politique, économique, juridique, notamment à l’Union africaine et l’Union européenne.
Je tiens à souligner que l’indépendance de l’ensemble du continent africain s’achèvera, avec la proclamation de l’indépendance du Sahara occidental, conformément à la légalité internationale, puisqu’il s’agit de la dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite aux Nations unies. L’Algérie appelle au respect et à l’application du Droit international, et est avec la Mauritanie, les deux pays observateurs.»
Taïb El-Houari : président de la coordination des enfants des chouhada, au nom du SG du FLN, Djamel Ould Abbès :
«Les martyrs du 1er novembre ont laissé un testament aux générations de l’indépendance : c’est d’être avec les peuples qui luttent contre la colonisation et l’occupation. Et c’est de là que le peuple algérien, puise sa position de soutien à la juste cause de la lutte du peuple sahraoui pour sa liberté et son indépendance, depuis le règne du défunt président Houari Boumediène, à nos jours, sous la présidence de Bouteflika».
Djamila Bel-Khaïria, au nom du président du MPA, Amara Benyounès :
«Cette université d’été a été l’occasion pour les intervenants, les participants, conférenciers et responsables politiques, à mettre davantage de lumière sur les différents aspects de la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance.
Notre présence ici est l’expression du soutien inconditionnel et franc au peuple sahraoui et notamment un message de solidarité dans son combat pour défendre son droit légitime, celui de l’expression à l’autodétermination».
Chef de l’Alliance Nahda/Adala/Binaa à l’APN, Slimane Chennine, au nom du président du mouvement El-Binaa, Abdelkader Bengrina :
« Nous sommes persuadés que la victoire du peuple sahraoui et l’indépendance du Sahara occidental sont plus proches.
Le Maroc ne cesse d’enregistrer des camouflets, à divers niveaux, traduisant l’échec de la diplomatie marocaine, notamment face à la force du Droit international et la détermination des Sahraouis à faire valoir leur droit, lequel est conforme à la Légalité internationale. Nous demeurons engagés à soutenir et à apporter notre solidarité avec la juste cause du peuple sahraoui.»
H. M.
