Cinq personnes qui projetaient d’organiser des actes terroristes dans les villes de Tizi-Ouzou et Béjaïa, durant les marches du Hirak, ont été arrêtées à Tizi-Ouzou, a indiqué, hier, un communiqué du parquet d’Azazga.
Le parquet d’Azazga informe l’opinion publique que ces individus ont été interpellés « sur la base d’éléments objectifs obtenus suite au traitement d’une affaire de +détention d’armes de guerre et d’explosifs en vue de leur utilisation dans des actes terroristes+, dont les faits remontent à la mi-mars courant », a-t-on ajouté de même source.
« Suite à l’exploitation de renseignements parvenus aux éléments du service régional de la police judiciaire de la sécurité militaire de l’Armée de la 1ère Région militaire, faisant état de l’existence d’un plan pour l’organisation d’opérations terroristes au véhicule piégé, au cœur du Hirak dans les villes de Tizi-Ouzou et Béjaïa, une enquête a été ouverte et a permis l’identification des 5 mis en cause dans cette affaire », a-t-on précisé.
Il s’agit de (H. N), (R. K), (M. F), (M. H), et (M. CH), âgés entre 36 et 51 ans, originaires des wilayas de Bouira et Tizi-Ouzou, a-t-on souligné dans le même communiqué.
Des armes de guerre, à savoir un fusil à pompe de marque Scorpion, un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, un pistolet, des munitions et divers appareils électroniques ainsi que deux véhicules, ont été saisis dans le cadre de cette affaire, a-t-on indiqué.
À l’issue de l’enquête, les cinq suspects ont été présentés devant le parquet d’Azazga, hier mardi, ils ont été entendus par le procureur de la République qui a transféré le dossier devant le juge d’instruction pour des « délits qualifiés d’actes terroristes ».
Entendu par le juge d’instruction, le mis en cause (R. K) a été placé sous mandat de dépôt, tandis que le reste des suspects ont été placés sous contrôle judiciaire, a-t-on précisé.
R. N.