Le wali de Chlef a mis fin, lundi dernier, aux fonctions du président de l’APC de Aïn-Mérane (à 45 km du chef-lieu de wilaya), qui était en poste depuis les dernières élections locales. L’éviction de cet élu, âgé d’une cinquantaine d’années, d’obédience du Parti National Libre, est due à son implication dans une affaire de faux et usage de faux, complicité de fraude, vol et non dénonciation. Il a été reconnu coupable et condamné par le tribunal à six mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 20 000 dinars, a-t-on appris de sources concordantes. Les griefs retenus contre le maire de cette commune portent sur la falsification d’un document officiel, à savoir un extrait de naissance de son grand-père, afin d’obtenir la nationalité algérienne indispensable pour briguer un mandat d’élu, sur le détournement des fonds destinés à l’opération du couffin de Ramadhan, et enfin sur sa participation à un vol. Le wali de Chlef n’a pas manqué d’affirmer, lors de la dernière session de l’APW, qu’il n’hésitera pas à prendre des mesures qui s’imposent, conformément au code communal, contre quiconque sera reconnu coupable et condamné par la justice.
Bencherki Otsmane