Les citoyens de Béchar n’ont pas trouvé d’explications au manque de fermeté de certains responsables qui ignorent ou font semblant d’ignorer se qui se passe à l’intérieur même de l’administration qu’ils sont censés gérer de manière à ce que l’usager puisse trouver sur place les différents formulaires à remplir.
Sinon comment expliquer qu’au niveau des services de l’organisation de l’APC de Béchar, récemment installés au niveau de l’ancien siège de la daïra, il est dit aux demandeurs de formulaires de certificat de cession et de vente de véhicule d’aller les acheter au niveau des kiosques multiservices, KMS. Les citoyens se trouvent ainsi contraints de quitter la chaîne devant le guichet pour se rendre jusqu’au centre-ville acquérir un formulaire censé être disponible sur place et fourni à titre gracieux. Comme pour enfoncer le clou, le préposé au guichet leur fait remarquer qu’il faudrait se dépêcher pour revenir dans le courant de la matinée, car dans l’après-midi on ne reçoit pas. L’autre question que se posent les citoyens est de savoir ce que font les fonctionnaires de cette administration publique durant l’après-midi. Le P/APC de Béchar n’ignore pas que de nombreux types de formulaires se vendent dans des kiosques multiservices, KMS, et des magasins spécialisés dans la photocopie de documents qui ont poussé comme des champignons dans la périphérie du siège de l’APC et de ses subdivisions et ne fait rien pour lutter contre ce phénomène. Autre fait similaire qu’on rencontre au niveau de la recette municipale, RP, d’Algérie Poste. Cette fois-ci, il s’agit de formulaires de chèque secours. Fort heureusement, ils ne sont pas vendus au niveau des KMS. Lorsque vous demandez un formulaire de chèque secours au préposé au guichet réservé aux retraits, il vous dit d’aller voir du côté de l’écrivain public installé à l’intérieur ou devant la poste. Par quel moyen, l’écrivain public est-il parvenu à entrer en possession de formulaires indisponibles aux guichets, se demandent à leur tour les usagers d’Algérie Poste ? Certains hésitent à le demander à l’écrivain public. D’autres se trouvent ainsi forcés de la sorte à recourir à ses services payants pour remplir ce formulaire. Autre fait remarqué au niveau des bureaux de poste de Béchar, au-dessus de tous les guichets, il y a un panneau sur lequel on peut lire « Toutes les opérations » mais pratiquement lorsque vous vous présentez à un guichet devant lequel il n’y a pas de chaîne, le préposé au guichet vous oriente vers un autre. Que font ces fonctionnaires au repos, quand on sait qu’il n’y a plus de télégrammes à envoyer, ni de timbres postaux à vendre ? Cela aussi, c’est une autre question.
Messaoud Ahmed
