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Campagne électorale : Promettant une réforme de la Constitution, Benflis assure qu’il n’y aura pas d’exclusion

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Le candidat du parti Talaïe El Hourriat, à la prochaine élection présidentielle, Ali Benflis, a préféré faire une pause hier, après une semaine chargée, où il arrivait à animer deux meetings populaires, en moyenne, chaque jour, dans différentes wilayas, depuis le début de la campagne électorale, dimanche dernier, qui boucle sa première semaine aujourd’hui.
Pour sortir le pays de la crise, le candidat du parti Talaïe-el-hourriate (Les avant-gardes des Libertés : Ndlr) a promis, lors de ses meetings, l’adoption d’un régime semi-présidentiel qui garantira la séparation des pouvoirs et le gouvernement sera constitué de la majorité  « de la nouvelle Assemblée parlementaire, après des législatives anticipées, par sa décision s’il venait à être élu, de dissoudre l’actuelle APN. S’agissant du secteur sensible de la Justice, celle-ci sera indépendante, s’engageant «  à libérer les juges » et de facto, la Justice, sera en mesure ainsi d’assurer son travail en toute indépendance. Pour la liberté d’expression et le rôle des médias ; public et privé, le candidat Benflis, promet de le « remettre sur les rails » pour qu’il puisse « assumer son rôle de «  service public » en premier lieu. Sur les solutions tangibles à la crise économique et sociale dans laquelle se débat le pays, l’ex-SG du parti FLN, se contente d’avancer des grandes lignes, sans aller jusqu’à étaler concrètement les mesures et les propositions à même de sortir le pays, notamment de la dépendance des activités des hydrocarbures. Pourtant c’est sur les questions socio-économiques notamment que l’électorat attend des mesures et des solutions pour la création de l’emploi et booster l’activité économique, alors qu’Ali Benflis n’a pas manqué de lancer des propositions populistes. Par ailleurs, le staff de la campagne électorale du candidat, Ali Benflis,  n’a pas manqué de connaître des remous, avec l’enregistrement, juste avant la fin de sa première semaine du périple électoral, de la première défection dans ses rangs, et pas des moindres, son directeur de campagne de la wilaya de Tizi-Ouzou, Saâdi Hanouti, a jeté l’éponge mercredi dernier. Il a été par ailleurs confronté, à l’instar de ses rivaux, dès le premier jour de sa campagne électorale à Tlemcen, ou des citoyens rassemblés, à proximité de la salle abritant son meeting, ont manifesté leur opposition au scrutin de la présidentielle. La majorité des sorties du candidat ont été émaillées d’incidents, comme ce fut le cas pour les quatre autres candidats à la magistrature suprême. Ali Benflis n’a pas manqué de pointer du doigt la responsabilité de la bande et du système de l’ex-président , Abdelaziz Bouteflika, promettant de lancer une réforme de la Loi fondamentale, et « un dialogue sérieux et inclusif » précisant « sans exclusion » et de s’engager à donner, à l’opposition, le rôle et la place qui lui sont siennes, dans un Etat de Droit.
Brahim Oubellil

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