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Box-office US : les Gardiens de la Galaxie redevient numéro un

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Avec l’échec de Sin City – J’ai tué pour elle, Les Gardiens de la Galaxie et Ninja Turtles dominent un été morose au box-office américain. Lorsqu’un film sorti il y a quatre semaines redevient numéro un, ce n’est jamais bon signe pour la santé globale du box-office. Avec 17,6 millions de dollars remportés aux USA pour son quatrième week-end, Les Gardiens de la Galaxie domine aisément la concurrence. Et l’été 2014 restera un été pourri aux USA puisque les recettes globales sont inférieures de 20% par rapport à l’été 2013 (l’absence de film pour enfants comme Monstres Academy l’an passé a pesé). Disney/Marvel s’en fout, le studio peut pavoiser puisqu’avec des recettes US de 251,8 millions, Les Gardiens de la Galaxie ne va pas tarder à battre les 259,7 millions de Captain America : Le Soldat de l’hiver et devenir le plus gros hit de l’année 2014 aux USA. Seul Hunger Games : La Révolte, 1ère partie (et peut-être Interstellar de Christopher Nolan ?) sera capable de le battre avant 2015. Ninja Turtles est numéro deux du week-end : encore 16,8 millions récoltés en trois jours, pour des recettes américaines totales de 145,6 millions. A l’international, le film a raflé 67,5 millions -et n’est pas encore sorti en Europe, ce qui signifie que la carrière du reboot des Tortues Ninja n’est pas encore terminée.

Seule nouveauté en force du week-end, Si je reste démarre troisième avec 16,3 millions. Le film avait commencé fort vendredi (6,8 millions), et a failli se révéler suffisamment costaud pour détrôner Les Gardiens et les Tortues Ninja, à quelques centaines de milliers de dollars près. Mélo adapté du best-seller éponyme de Gayle Forman et premier film cinéma de R.J. Cutler (producteur de la série Nashville), Si je reste raconte l’expérience d’une jeune fille violoncelliste (Chloë Grace Moretz de Kick-Ass) plongée dans le coma suite à un accident dans lequel toute sa famille a péri. Son esprit va s’échapper de son corps meurtri et elle va revivre son passé, ainsi que toutes les décisions cruciales de sa jeune existence. Globalement, les critiques ne sont pas très emballées face à ce mélo mais la perf de Moretz est paraît-il remarquable. Ce qui est bien, c’est que Si je reste n’a coûté que 11 petits millions et s’est donc instantanément remboursé ce week-end.
Avec un deuxième week-end à 11 millions, la comédie Let’s Be Cops a fini par être plus que rentable. 45, millions de dollars au box-office US pour une comédie (où Jake Johnson et Damon Wayans Jr. piquent des uniformes de flics et font les cons) certes lynchée par la critique mais qui n’a surtout coûté que 17 millions. Ca ne serait pas étonnant que la 20th Century Fox, distributeur et producteur du film, ne donne bientôt le feu vert à une suite. When the Game Stands Tall occupe la cinquième place du classement du week-end, avec 9 millions de dollars. Vous n’aviez pas entendu parler de ce drame sportif (c’est une histoire vraie) où Jim Caviezel joue le coach Bob Ladouceur, qui amène l’équipe lycéenne de foot américain des Spartans à une série de victoires record ? Vu les chiffres du week-end, les Américains non plus.
Mais l’échec de l’inconnu When the Game Stands Tall n’est rien comparé à celui de Sin City – J’ai tué pour elle. Qui ne rapporte que 6,4 millions au démarrage, soit une huitième position, derrière The Giver (sixième avec 6,7 millions) et Expendables3 (septième avec 6,6 millions). Le premier Sin City démarrait premier avec 29,1 millions en avril 2005. C’est un nouvel échec pour le co-réalisateur Robert Rodriguez après Machete Kills en octobre 2013 (écrasé par Gravity et Capitaine Phillips, le film démarrait à 3,8 millions pour seulement 15 millions de recettes mondiales). Que s’est-il passé ? Adapté comme le premier film des BD de Frank Miller (co-réalisateur), Sin City – J’ai tué pour elle -budget estimé : 65 millions de dollars- reçoit des critiques moyennes, mais certainement pas de quoi flinguer ses recettes. D’autant qu’il pouvait se vendre comme une alternative séduisante, sexy et violente (qu’on pense aux polémiques autour du film concernant les seins -voir ici- d’Eva Green) aux Gardiens de la Galaxie. Mais l’attrait de la nouveauté qui a participé au succès du premier Sin City (avec son noir et blanc et ses effets numériques frappants) n’est plus là. Et cette suite débarque neuf ans plus tard. Trop tard ? On verra si le film retrouvera des couleurs à l’international.

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