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BDL, BNA ET LE COMENA : Le chef de l’État procède à de nouvelles nominations

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Le chef de l’État, Abdelkader Bensalah, a procédé, à la fin de la semaine dernière, à plusieurs nominations à la tête de deux banques publiques, notamment, le Commissariat de l’énergie atomique (Comena). C’est ce qui a été confirmé par la présidence de la République à travers des communiqués de presse distincts.

Ainsi, Houari Rehali a été désigné directeur général de la Banque nationale d’Algérie (BNA) à la place de Aboud Achour, placé en détention provisoire depuis le 20 juin à la prison d’El Harrach. Rahali exerçait, avant sa nomination, les fonctions de Directeur général adjoint au sein de la BDL. Rachid Belaïd a été nommé, quant à lui, directeur général (P-DG) par intérim de la Banque de développement local (BDL), en remplacement à Mohamed Karim qui occupait cette fonction depuis 26 mai 2015.
Avant cette nomination, Belaïd occupait la fonction de Délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (Abef). En ce qui concerne le poste de commissaire à l’énergie, c’est Abdelkader Mellah qui a remplacé Merzak Remki. Ce dernier avait été installé à la tête du Commissariat de l’énergie atomique (Comena) le 9 juillet 2018. Pour rappel, le Comena est un établissement public national à caractère spécifique créé en 1996 et placé auprès du ministre de l’Énergie en 2006. Il dispose de quatre (4) centres de recherche nucléaire chargés de la formation en génie et sécurité nucléaire à des fins pacifiques. Ces centres ont pour principaux objectifs de développer les compétences et les ressources humaines dans le domaine du nucléaire civil, de produire les radio-isotopes et les radio-pharmaceutiques et d’améliorer l’exploitation, ainsi que la sûreté des installations nucléaires à des fins pacifiques. La BNA est, pour sa part, la première banque commerciale nationale en Algérie. Elle a été créée en 1966, et elle active particulièrement dans le domaine des prêts et de gestion de l’épargne. Son capital social a augmenté en 2009 de 14,6 milliards de DA pour atteindre 41,6 milliards de DA.
Quant à la BDL, cet établissement financier a été créé en 1985. Il active particulièrement dans le domaine du financement des Petites et moyennes entreprises (PME), des activités commerciales, des professions libérales ainsi que des projets de promotion immobilière. Notons que ces changements interviennent au moment où le feuilleton des affaires de corruption continue à défrayer la chronique.
En effet, la BNA a été d’ores et déjà impliquée dans l’affaire du propriétaire de la marque « KIA », Hacène Arbaoui, au même titre que la CPA (Crédit populaire algérien), dont l’ex-président-directeur général Omar Boudieb a été placé en détention préventive et a également été incarcéré à la prison d’El-Harrach dans le cadre de l’affaire Sovac. Ces affaires de corruption ont dévoilé la fragilité du secteur financier dans le pays. Ces changements ont pour but d’ouvrir une nouvelle page dans la gestion des banques algériennes, mais c’est loin d’être acquis au regard de l’ampleur de la corruption qui s’est divulguée à l’opinion publique à travers ces affaires lancées par la justice.
Lamia Boufassa

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