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AVEC 749 CAS DE CONTAMINATIONS AUX VARIANTS COVID-19 : Le respect des gestes barrières devra être de mise

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La situation épidémiologique en Algérie connait de nouvelles évolutions. Selon l’Institut Pasteur (IPA), 225 cas de différents variants du virus SARS-CoV-2 ont été détectés durant le mois de juin en cours, dont 3 cas du variant Delta détectés à Alger, ce qui porte à 749 cas le nombre total de cas détectés au niveau national.

S’agissant de la répartition des cas du variant Alpha, l’IPA explique qu’Alger totalise 71 cas. Le nombre de cas détectés dans les autres wilayas s’établit comme suit: 3 à Tipasa, 21 à Blida, 7 à Béjaïa, 9 à Bouira, 3 à Djelfa, 8 à Constantine, 4 à Annaba, 5 à Bordj Bou Arreridj, 3 à Médéa, 2 à Mila, 39 à Oran, 6 à Relizane, 4 à Aïn Témouchent, 2 à Mascara, 3 à Nâama, 2 à Oum El-Bouaghi, 22 à Ouargla, 5 à Ouled Djellal, 2 à Tissemsilt et 1 à Laghouat. Pour ce qui est du variant Delta, l’IPA fait état de la détection de 3 cas dans la wilaya d’Alger. Par ailleurs, l’Institut Pasteur d’Algérie a tenu à informer l’ensemble des citoyens que l’inventaire des différents changements (mutations) analysés jusque-là, à partir des prélèvements positifs en PCR et adressés par l’ensemble des structures sanitaires du pays, montre que les différents variants correspondants, sont ceux déjà déclarés à travers ses communiqués publiés sur son site web et page Facebook, assurant que tous les autres variants actuellement en circulation dans le monde (variants Beta et Gamma) font l’objet d’une étroite surveillance par l’Institut. Il est essentiel de rappeler que la question de l’apparition d’un variant algérien divise actuellement les spécialistes. Si certains sont convaincus de l’existante de cette nouvelle souche, d’autres affirment le contraire et rassurent les citoyens en se basant sur des données scientifiques. C’est le cas du professeur Belhadj, président du syndicat des professeurs et chercheurs universitaires, qui, à travers les ondes de la Radio nationale, a démenti les informations relayées un jour avant quant à l’existence d’un tel variant. Il a affirmé à ce propos que la seule institution habilitée à se prononcer à ce sujet, est l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou bien l’Institut Pasteur qui est spécialisé dans les recherches épidémiologiques.
Ceci fut donc une réponse au professeur Mohamed Zeroule, assistant en épidémiologie à l’ESH el Hadi Flici à Alger. Lors d’une déclaration faite à la radio locale de Sétif, Zeroule avait affirmé que la découverte d’un variant algérien était éminente « d’autant que le virus a tendance à s’acclimater avec l’environnement ». Le professeur avait même estimé que le variant algérien ne sera pas dangereux. En tout cas, en se référant à l’unique source crédible, à savoir l’Institut Pasteur, il n’est nullement question de l’apparition d’un variant algérien.
Toutefois cet organisme insiste toujours et quoiqu’il en soit sur la vigilance et le respect des mesures sanitaires dont le port du masque et la distanciation physique, du moment que le virus circule toujours.
Ania nait Chalal

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