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Arrestations des militants du mouvement populaire et pacifique : Zeghmati dément la violation de la loi par les officiers de la police judiciaire

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Après l’avalanche des critiques, à l’égard des arrestations, « sans autorisations », des militants du mouvement populaire et pacifique, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati a apporté, hier, un démenti catégorique, affirmant que ces arrestations sont effectuées conformément à la loi.
Le premier responsable du secteur de la justice, a qualifié d’ « allégations » les déclarations de militants politiques, accusant des officiers de la police judiciaire de porter atteinte aux libertés individuelles des citoyens, des déclarations « empoisonnées » ajoute le ministre, qui visent « à semer la division ».
Lors de la présentation du projet de loi sur les procédures pénales devant les membres de la commission des affaires juridiques, administratives, des droits de l’homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial du Conseil de la nation, le ministre a déclaré que : « les allégations qui touchent les officiers de la police judiciaires, dont certains les accusent de porter atteinte aux libertés individuelles des citoyens et à leurs biens, sont infondées ». «C’est des déclarations empoisonnées visant à semer la division et à remettre en cause la crédibilité des institutions de l’état », a-t-il soutenu, assurant, à cet effet, que la « Constitution protège les biens et les libertés individuelles des personnes ». Notant que « chaque opération de fouille, durant l’enquête préliminaire, doit faire l’objet d’une autorisation du procureur de la République », le ministre a rappelé que « dans la mesure où l’affaire est entre les mains du juge d’instruction, celui-ci s’en charge des procédures ».
Lamia Boufassa

Justice
Omar Allilat et Zine Hachichi placés en détention provisoire
Le tribunal de Sidi M’hamed a procédé, hier, au placement sous mandat de dépôt de l’homme d’affaires et ex-député du RND de Béjaïa, Omar Allilat, ainsi que l’ancien chargé de mission à la présidence de la République, Zine Hachichi, Plusieurs médias privés, ont rapporté hier l’information, précisant que ces deux derniers « ont été transférés à la prison d’El Harrach », et sont accusés de « corruption » et de « malversations » . Bien que la justice n’ait pas encore dévoilé les dessous de cette affaire. Ces médias ont précisé que « l’affaire remonte au mois d’octobre dernier, lorsque la Gendarmerie nationale a ouvert une enquête de corruption sur les concernés ».
L. B.

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