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APRÈS L’ECHEC DES NÉGOCIATIONS AVEC LE MEN : Les syndicats de l’Éducation maintiennent leur grève de trois jours

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Réunie mercredi dernier avec les responsables du ministère de l’Éducation pour discuter essentiellement de sa plateforme de revendications, la coordination des syndicats autonomes qui regroupe 14 syndicats du secteur a finalement décidé de maintenir son action de contestation caractérisée en une grève de trois jours devant être entamée dès demain.
La voie du dialogue telle qu’exhortée par le président de la République n’a pas permis d’arriver aux résultats escomptés. Les syndicats contestataires aussitôt sortis du siège du ministère ont fait part de leur insatisfaction des discussions qui s’y sont déroulées et ont annoncé d’emblée le maintien de leur grève prévue les 9, 10 et 11 de ce mois en cours. Bien que la démarche du MEN s’inscrit dans l’objectif d’apaiser les tensions et d’éviter la prise en otage des élèves mais celle-ci reste insuffisante aux yeux des syndicats qui réclament essentiellement l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs, le rétablissement de la retraite anticipée, et aussi la carrière de l’enseignant. Des revendications qui ne relèvent pas des prérogatives du MEN d’où l’échec des négociations à chaque rencontre. Un point de vu que confirme le Coordinateur national du SNAPEST, Meziane Mériane, qui affirme que la réponse du ministère à ces trois questions a toujours été catégorique, signifiant à chaque fois que celles-ci ne relevaient pas des prérogatives du département. Meriane a déclaré, à cet effet, que les sydnicats ne s’étaient pas fait d’illusion quant à un aboutissement positif de la réunion tenue mercredi car ils étaient persuadés, a-t-il dit, qu’ils allaient avoir les mêmes réponses comme à chaque fois. Et pour que les réunions de dialogue aboutissent, Mériane a estimé que celles-ci doivent être tenues avec ceux qui ont le pouvoir de décision, ou du moins à ce qu’il y ait des représentants de ces département tel que le Travail lors des réunions au siège du MEN, sinon ça ne sert à rien de les organiser. De son côté, le Premier ministère a appelé jeudi, dans un long communiqué, les travailleurs à exercer leur droit syndical en exprimant leurs revendications dans le cadre d’un dialogue social ouvert. Les services du Premier ministre accusent ceux qu’il qualifie de « mouvement » propagandiste de vouloir provoquer le chaos, à travers un discours qui est de nature à produire le pourrissement de la situation en instrumentalisant les revendications des travailleurs pour des objectifs douteux ». Les revendications, aussi légitimes soient-elles, doivent être examinées dans le cadre d’une approche progressive et intégrée qui doit prendre aussi en considération les conséquences de la crise financière et sanitaire que vit le pays », ajoute la même source qui rappelle également qu’ «en cas d’échec du dialogue, le droit de grève, qui est consacré dans la constitution, doit s’exercer selon les conditions définies par la loi, notamment la convocation des assemblées générales des travailleurs ».
Ania Nait Chalal

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