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Après la montée au créneau du ministre de l’intérieur : L’heure des comptes a sonné pour les clubs professionnels

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Durs temps pour les clubs professionnels des deux paliers en Algérie, notamment leurs dirigeants. Huit ans après l’entrée en vigueur de l’avènement du professionnalisme, il faut à présent rendre des comptes. En effet, durant huit années, les clubs ont bénéficié d’un apport important de la part de l’état. Des moyens financiers colossaux ont été mis à la disposition des clubs dans le cadre de la politique d’accompagnement adoptée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au profit des clubs. Seulement, à l’arrivée, la quasi-totalité de ces formations souffrent d’un déficit financier grave. Les spécialistes estiment d’ailleurs que si l’on devrait appliquer scrupuleusement le code de commerce sur ces sociétés sportives par actions, la quasi-totalité d’entre elles devraient mettre la clé sous le paillasson, non sans que leurs premiers responsables ne fassent l’objet d’une poursuite judiciaire. He bien, l’on n’est pas très loin de la deuxième hypothèse, et ce en se référant aux propos du ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Bedoui, tenus avant-hier lors de sa visite dans la wilaya de Saïda. Dans son agenda du jour, le ministre a remis un acte de concession à la Fédération algérienne de football (FAF) pour la construction d’un centre régional de préparation des équipes nationales sur un terrain de 12 hectares.
Le volet sportif avait visiblement une place dans cette nouvelle sortie sur le terrain de Bedoui qui, en marge de cette visite d’inspection a exprimé son mécontentement concernant le dossier relatif au financement des clubs professionnels.
Dans ce contexte, le ministre a insisté sur le fait d’établir un système permettant de soumettre les sociétés sportives par actions (SSPA) des deux paliers professionnels à des comptes pour contrôler la gestion de l’argent. Surtout que nombreuses sont les SSPA qui, selon lui, s’appuient sur l’argent du contribuable pour répondre aux besoins financiers du club dont notamment les salaires des joueurs. Une mauvaise gestion ayant fait que plusieurs clubs se trouvent dans une situation de faillite, non sans que ces mêmes clubs réclament des entreprises publiques pour assurer leur financement. «Concernant ces clubs soutenus par des sociétés étatiques… Je sais ce qui se passe, moi ! Ils sont en faillite et entraînent avec eux nos sociétés.
Le financement des clubs est entré dans une situation difficile. Il n’y aura pas de financement pour ces gens qui sont responsables de la faillite des sociétés. Ils n’auront pas le moindre sou. Je sais bien ce qui se passe. Je vous dirais que désormais nous allons demander des comptes à ces personnes-là…un joueur attaque son club en justice et attend à ce que la société étatique le paye, le bien, non !», tonne le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales.
H. S.

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