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Alors que le taux de mortalité chez la femme enceinte a enregistré une baisse : 1 600 000 naissances en 2017

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D’après le sous-directeur au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Lotfi Hamchi, le nombre des naissances en Algérie en 2017, s’est élevé à 1.600.000 naissances. Ce chiffre bien que classant l’Algérie parmi les pays qui connaissent une croissance plus soutenue en population dans le monde, le responsable a estimé que cette situation n’est pas préoccupante, d’autant qu’elle entre dans le cadre d’une croissance ordinaire et d’un renouvellement des générations.

Lors d’une rencontre sur la mise en œuvre des objectifs du développement durable et de la planification familiale, Hamchi a abordé les principaux axes de la stratégie nationale de planification familiale tracée par le ministère de la Santé qui repose essentiellement sur le libre choix de la femme et du couple à concevoir le nombre d’enfants et d’organiser les naissances, l’amélioration de la place de la femme au sein de la société, l’économie en matière de santé, outre la contribution au développement socio-économique qui se veut un facteur essentiel dans la réduction de la pauvreté dans la société. A ce titre, le même responsable a révélé que le ministère procédera, dans le cadre de cette stratégie, au relèvement du budget consacré à l’utilisation des moyens contraceptifs. Il a, par ailleurs, rappelé le nombre de structures de santé qui supervisent la gestion de la planification familiale, lesquelles sont au nombre de 337 centres, 1528 polycliniques et 1342 salles de soins, relevant dans le même contexte, le recensement de centres de référence dans le cadre du partenariat avec l’AAPF dans 48 wilayas du pays, dont certains implantés dans les régions enclavées pour garantir une répartition équitable dans différentes régions du pays. La représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Sakani Ouahiba a, pour sa part, présenté les principaux axes relatifs à la santé sexuelle et reproductive de la population qui entre dans le cadre des ODDs fixés par l’ONU pour les années 2016-2030, lesquels visent particulièrement à réduire radicalement le taux de mortalité chez les femmes enceintes, saluant à ce propos, les efforts déployés par les autorités algériennes qui sont parvenues à réduire ce taux de 70 décès pour 100.000 habitants au cours des années précédentes, à 57 décès en 2017. Le soutien fourni par le Fonds dans ce cadre s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des programmes nationaux algériens consacrés à la santé mère et enfant, la planification familiale, la santé sexuelle et l’égalité entre les deux sexes en vue d’améliorer les conditions sociales de la population.
Ania Nait Chalal

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