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Alors que la grève a été faiblement suivie : Le CNAPESTE ne décolère pas

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Le mouvement de grève de deux jours déclenché lundi par le Conseil national des professionnels du secteur ternaire de l’éducation (CNAPESTE), au niveau des différents établissements scolaires d’Alger-centre, n’a pas été suivi à grande échelle, comparé à celui du 22 octobre dernier. Avec un taux de participation ne dépassant pas les 20%, le syndicat reste, toutefois, imperturbable et ne compte pas baisser les bras.
Le bras de fer entre la section syndicale du Cnapeste et la direction de l’éducation d’Alger-centre est en train de se compliquer davantage. Le syndicat, qui conteste certaines décisions prises par les responsables de l’académie et notamment l’absence de dialogue, menace d’aller vers des actions d’envergure au niveau national. Après le débrayage du 22 octobre dernier, ce syndicat est revenu à la charge en organisant, cette fois, deux jours de grève, bien que ceux-ci aient été faiblement suivis. Contacté à ce propos, le coordinateur de la wilaya d’Alger, Ilyès Dahou, a fait savoir, en effet, que la grève a connu une faible adhésion des enseignants, comparativement à la fois passée. Il a expliqué, cependant, que le cycle secondaire reste le plus touché par ce mouvement organisé dans plusieurs établissements scolaires à l’instar du lycée Dekkar Boualem à Kouba, du lycée Ibn Rostum à Bouzaréah, ou encore à l’école primaire Omar ibn abdelaziz à hussein dey. Notre interlocuteur a indiqué, d’autre part, qu’une réunion du bureau national le bureau de wilaya est en train de se tenir à l’heure où nous mettons sous presse, afin de décider des prochaines méthodes à suivre, n’écartant pas la généralisation de la contestation au niveau national. «Le Conseil national tranchera sur cette question, si le blocage venait à persister», a souligné notre source dans ce cadre d’idées. Pour ce qui est de l’origine de la colère, Dahou explique que celle-ci est due à une décision «arbitraire» de transfert de deux enseignantes vers d’autres établissements que ceux où elles ont exercé presque toute leur vie. Selon lui, ces deux enseignantes de musique et de dessin ont refusé de ce conformer à cette décision et n’ont pas rejoint leurs postes depuis le début de l’année scolaire, sachant que les motifs derrière ces mutations «ne tiennent pas debout ». Dahou a fait part, également, d’une série de revendications. Il a souligné, à ce propos, que la section syndicale d’Alger appelle au respect des libertés syndicales, à l’ouverture des canaux de dialogue, et dénonce, par ailleurs, la mauvaise gestion des établissements scolaires à ce niveau. À rappeler que l’an dernier, le Cnapesteétait l’initiateur d’une grève de plus de trois mois ayant touché, le plus, la wilaya de Blida. Ce mouvement avait occasionné, rappelons-le, un retard considérable dans l’avancement des cours des classes de terminale, ce qui avait contraint le ministère à reporter la date du baccalauréat.
Ania Nait Chalal

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