Les habitants d’Oued Sebbah étaient tous au rendez-vous avec Hamou Ahmed Touhami, le wali d’Aïn Témouchent, ce jeudi 1er octobre 2015.
Il était accompagné de ses proches collaborateurs et des principaux responsables de la Sonelgaz, venus mettre en service le réseau de distribution de gaz naturel. Les visages, de ceux qui l’ont rencontré dès son arrivée à hauteur du centre-ville, rayonnaient de joie et exprimaient satisfaction et contentement. La torche a brulé assez fort et haut. Ce qui laisse deviner que le gaz arrivera chez les ménagères avec une pression rassurante. « Fini les bouteilles de gaz butane, fini l’âtre et le ramassage du bois des forêts environnantes et fini l’achat de charbon », s’extasient les uns et les autres. Au foyer témoin, Touhami a vu la ménagère actionner sa cuisinière. Une gaieté franche et inouïe comblait celle-ci et ses enfants. Long de 20 km environ le réseau public de gaz et la conduite d’amenée ont coûté de 20 milliards de centimes. Fort heureusement pour la commune car le poste de détente se trouve à quelques centaines de mètres, l’adduction traverse une bonne partie du territoire d’Oued Sebbah, apprend-on. Pour le début on enregistre 1226 familles raccordées. Ce qui n’a pas été rapporté sont les difficultés rencontrées sur le terrain pour pouvoir alimenter tous les foyers car la topographie de la ville présente des contraintes. A titre de rappel, la commune d’Oued Sebbah est composée de 12 douars de 800 à 1500 âmes. L’attente des habitants ne fait pas de doute, ils espèrent leur tour arrivé aussitôt tous les foyers du centre-ville raccordés. Pour l’heure, Touhami a réitéré ses vœux expressifs de voir les chantiers des 09 autres réseaux publics de gaz naturel des communes restantes achevés en totalité le plus tôt possible. S’adressant au directeur de l’énergie et des mines, le wali a donné un ultimatum de 5 mois pour les livrer. Actuellement le taux de pénétration en gaz de ville est de 55,7%, alors qu’en 2000 il était de 22%. En ce qui concerne l’électrification, le taux de pénétration est de l’ordre de 91,20%. On parle du côté de la SDO d’Aïn Témouchent d’une couverture de 100% avant la fin du 1er semestre 2016. Ceci est à prendre en compte si l’on table sur les réseaux des chefs-lieux de commune uniquement car les zones secondaires et douars ne font pas partie de ce calcul. En aparté des citoyens ont évoqué à la presse le problème de la viabilisation des extensions et des lotissements ainsi que l’éclairage public qui fait défaut. Certainement l’achèvement du réseau public de gaz naturel va libérer les accès et permettre aux autres responsables d’inscrire des projets de remise en état de la chaussée et des actions d’amélioration urbaine sans tarder.
Boualem Belhadri