L’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, impliqué dans une affaire liée à la corruption dans la wilaya de Bejaia, encourt une peine de 7 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars, comme réquisitoire du procureur près le Pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed, à Alger. Également impliqués dans cette affaire, dont le procès s’est ouvert hier, le directeur de cabinet de l’ancien PM, Mustapha Rahiel, l’ancien wali de Bejaia, Ouled Salah Zitouni, et l’ancien secrétaire général de cette wilaya ainsi que de l’homme d’affaires Laâlaoui Mahmoud risquent une peine de trois ans de prison ferme et une amende de 100 000 DA. À souligner que l’ancien Premier ministre et son directeur de cabinet sont poursuivis dans des affaires de corruption au niveau de Bejaia pour « abus de fonction et octroi d’indus avantages ». Lors de l’audition des accusés, Sellal a nié l’existence de toute relation avec l’homme d’affaires Laâlaoui. De son côté, son ancien directeur de cabinet Rahiel a nié toute intervention de sa part dans l’octroi de facilitations pour la réalisation d’un hôtel touristique. Ce dernier déclare ainsi que « l’intervention du Premier ministère à l’époque était dans le cadre des facilitations accordées aux investisseurs afin de créer de nouveaux postes d’emploi ». Étaient également auditionnés par le tribunal, l’homme d’affaires Mahmoud Laâlaoui ainsi que plusieurs cadres de la wilaya de Béjaia, des services techniques de la direction de la Protection civile de wilaya et de la Sonelgaz. À l’heure où nous mettions sous presse, le procès se poursuit avec les plaidoiries de la défense des accusés.
F. B.
