Le président de la Tunisie, Kais Saied dément les rumeurs visant l’accord de défense signé entre l’Algérie et la Tunisie à Alger le 7 octobre 2025. Le Makhzen qui a fait de la mise sous ses bottes du peuple marocain et de la haine de l’Algérie sa raison d’être ne rate aucune occasion pour tenter de la déstabiliser.
Pour cette fois, il a enfourché le cheval de la défense de la Tunisie un argument pour tenter de nuire à l’Algérie. Trop facile pour le Makhzen et la famille, qui sont empêtrés dans une foule de problèmes pour trouver une échappatoire pour faire oublier à leurs sujets qu’ils les ont mis sous tutelle et sous protectorat depuis la création du royaume. Et il faut savoir qu’avec le Maroc, il existe des situations qui poussent à l’hilarité. Le Makhzen et ses relais ont dénoncé un accord de défense entre l’Algérie et la Tunisie. Rien que ça, un royaume ouvert aux bases de l’Otan, des GI’S et de Tsahal qui trouve anormal que l’Algérie et la Tunisie concluent un accord de défense, c’est à se tordre les zygomatiques.
Le président tunisien a démenti jeudi les sur l’accord de défense entre l’Algérie et son pays en accusant des pages de l’opposition tunisienne d’être à l’origine d’une campagne mensongère qui relaie des faits qui n’existent pas. Lors de la réception de la cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri au palais de Carthage, il a réagi à la publication sur les réseaux sociaux et des plateformes médiatiques tunisiennes basées à l’étranger de documents sur l’accord militaire entre la Tunisie et l’Algérie dont il a démenti l’authenticité. Il a affirmé dans ce contexte que le pays ne peut être gouverné par des publications via le cyberespace ou encore à travers des documents fictifs et montés de toutes pièces », indique un communiqué de la présidence de la République tunisienne. Khaled Souihi, le ministre de la Défense tunisien avait pourtant que cet accord datait de 2001 et qu’il a été actualisé en 2025 pour élargir la coopération à la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière ainsi que la sécurisation des frontières. Il a précisé dans ce contexte que la coopération militaire entre l’Algérie et la Tunisie est un choix stratégique, essentiel pour la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région.
Il faut savoir que les tensions que connait la région d’Afrique du nord et du Sahel impose aussi bien à l’Algérie que la Tunisie une coopération sur le plan militaire et de défense. La Tunisie est adossée à la Libye qui constitue un foyer de tension et un potentiel danger pour sa sécurité et sa souveraineté. Elle constitue également une voie qui pourrait permettre le passage d’armes et de terroristes vers la région du Sahel. Ce sont également les mêmes risques qu’encoure l’Algérie qui est également cernée par des zones de tensions. La coopération, militaire entre les deux pays est une nécessité vitale et ce n’est pas le Maroc qui viendra nous dicter notre façon de concevoir notre stratégie de défense nationale et même régionale. Le Maroc qui est né d’une volonté coloniale qui l’avait gardé comme protectorat pendant plus d’un siècle, ne peut pas dicter à la Tunisie voisine sa stratégie de défense et elle est libre de la concevoir dans une vision régionale qui pourrait englober ses voisins dont l’Algérie avec laquelle elle a partagé une histoire de fraternité avec le peuple algérien consolidée par le sang des deux peuples qui a coulé à Sakiet Sidi Youcef et dans d’autres régions du pays.
Le Maroc qui est aujourd’hui un espace ouvert à toutes les armées coloniales est devenu un jardin secret de l’armée génocidaire Tsahal ne peut pas donner de leçons. Il doit avant tout balayer devant sa porte. Et si par nécessité sécuritaire l’armée algérienne ou tunisienne venaient à opérer ensemble pour sécuriser des frontières communes ou anéantir un risque potentiel cela ne regarde en aucun cas le Makhzen. C’est une question de souveraineté entre deux pays indépendants et deux peuples frères. La sécurité de l’Algérie ou de la Tunisie est une affaire entre deux peuples frères qui ont choisi depuis des siècles de vivre en parfaite harmonie. Le Maroc a choisi sa voie, celle des colonialistes et des génocidaires et l’Algérie et la Tunisie ont choisi celle de la coopération régionale, une recommandation des différents sommets de l’Union africaine qui a exhorté les pays membres de favoriser la coopération entre pays africaines pour faire face aux menaces terroristes et de criminalité transfrontalière à l’effet d’éviter les ingérences étrangères porteuses de malheurs pour les peuples du continent. Le Maroc doit fermer son clapet étant un mauvais exemple. Ni l’Algérie et ni encore moins la Tunisie n’ont à recevoir de leçons de sa part.
Slimane B.












































