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Semaine culturelle algérienne à Téhéran : Programme riche et diversifié

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La semaine culturelle algérienne a débuté lundi soir à la Bibliothèque nationale de Téhéran (Iran) avec un programme riche et diversifié qui reflète l’authenticité et la singularité du patrimoine civilisationnel et culturel de l’Algérie.

Inaugurant cet événement (12-16 décembre), le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi a souligné dans une allocution lors de la cérémonie d’ouverture en présence du ministre iranien de la Culture et de la Guidance islamique, Reza Salehi Amiri, et du président de la Ligue de la Culture et des relations islamiques, Abu Dher Ibrahimi Turkman, l’importance que revêt cet évènement en ce sens qu’il permet au peuple iranien de découvrir la richesse de la culture algérienne. A ce propos, il a exprimé le souhait que ce dernier puisse apprécier, grâce à son sens artistique, les œuvres présentées durant cette manifestation. Le ministre a formulé le vœu que les activités proposées durant cette semaine culturelle puissent réaliser le même succès que celui de la semaine culturelle iranienne lors de la manifestation de Constantine, capitale de la Culture arabe 2016. Mihoubi a relevé l’importance de la culture dans la consolidation de la coopération entre les deux pays, unis par des relations séculaires dans différents domaines. Pour sa part, le ministre iranien a évoqué la coopération culturelle entre l’Algérie et l’Iran qu’il a qualifiée de « privilégiée », appelant à son élargissement à d’autres domaines. La partie iranienne a saisi cette occasion pour présenter un livre intitulé « Aures », des extraits de poésie, signés Azeddine Mihoubi, traduits en perse, par le professeur iranien Mustapha Amidi. Un buste de l’Émir Abdelkader réalisé par le sculpteur iranien Habibi a été remis au ministre comme présent à l’Algérie. La manifestation a été inaugurée par des poèmes en arabe dialectal, déclamés par la poétesse May Ghoul, suivis par des soirées musicales animées par le groupe El Kanadissa (Béchar) et la troupe du chantre de la musique andalouse, Nouri Koufi qui ont enchanté le public, notamment les membres de la communauté nationale établie en Iran. Le ministre a inauguré le stand algérien à la bibliothèque où étaient exposés des sculptures et des produits de l’artisanat réalisés avec une touche de modernité, notamment pour les bijoux traditionnels. A cette occasion, le public iranien était convié à découvrir des costumes traditionnels représentant les différentes régions de l’Algérie, en sus du tapis algérien celui de Djbel Amour en particulier. Une exposition de photographies symbolisant les étapes historiques saillantes des relations politiques et diplomatiques entre l’Algérie et l’Iran et la Guerre de libération nationale a également été organisée dans le cadre de cette manifestation culturelle. Les visiteurs du stand algérien ont montré un intérêt particulier pour les vieux manuscrits et autres livres de valeur. La semaine culturelle de l’Algérie en Iran qui se poursuivra jusqu’au 16 décembre, sera marquée par plusieurs activités liées au cinéma, aux arts plastiques, en sus d’une communication sur un aspect de la résistance de l’Algérie face au colonialisme.

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