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Médéa : pénurie d’eau potable à Béni Slimane

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Des minutes s’égrènent et des heures passent pour s’en sortir des embouteillages qui étouffent cette coquette ville. Béni-Slimane, une ville côtière située à soixante-dix km à l’est du chef-lieu de wilaya de Médéa est confrontée, ces dernières années, au phénomène des embouteillages qui ne cesse de prendre de l’ampleur, surtout les week-ends.
Il faut prendre vraiment son mal en patience pour trouver un passage en ville. On constate de longues files de véhicules au centre et aux entrées de la ville, sans parler des ruelles et artères devenues impraticables.
«Le week-end dernier, j’ai passé plus d’une heure et demie pour sortir de l’encombrement à cause du non-respect du code de la route», raconte un père de famille. Aussi, l’étroitesse de la voie et des trottoirs complique la circulation. Sans parler de la prolifération de constructions commerciales illicites qui poussent comme des champignons. A ce propos, il est utile de souligner la défaillance manifeste de la SUCH de la ville qui n’exerce plus aucun contrôle sur les nouvelles constructions ni sur le schéma urbanistique de la ville. Cela dénote la négligence, voire le laxisme des autorités locales et des services y afférents. Nous ne parlerons pas des pillages de vestiges millénaires et des pierres relevant des vestiges historiques de la ville qui sont utilisées par les particuliers pour embellir leur résidence. L’autre constat est la montée en flèche des prix de l’immobilier malgré tous les désagréments que connaît Beni Slimane. En conséquence, la ville est chaque année phagocytée par toutes sortes de constructions qui sortent de la terre sans respect des normes. Les responsables locaux et les services territorialement compétents devraient vite agir et revoir leur stratégie en vue de sauver cette station balnéaire de la catastrophe qui la menace. Car, vu la situation elle risque rapidement de perdre son éclat et d’être boudée par les estivants si rien n’est fait. Beni Slimane est devenue un exemple type de ville incapable de gérer la fluidité de la circulation routière. Le comble pour une ville qui se veut une destination touristique. L’incompétence des autorités locales est manifeste en la matière. Sinon où sont donc passés les services de l’urbanisme et les responsables locaux de cette localité ? Que font-ils ? Vivent-ils à Beni Slimane ? Cependant, Beni Slimane vit comme tous les étés le calvaire de manque d’eau potable, cela devient une tradition. Pourtant, les services de l’ADE et les services de l’assemblée populaire communale (APC) ont promis aux citoyens de cette localité qu’il n’y aurait pas de soif cette année. Ça n’a pas été comme ils l’ont promis. Ce n’est que du compte à rebours. On promet puis on oublie. Jusqu’à la prochaine promesse, au mépris des citoyens qui pourtant n’ont pas la mémoire courte. Cela réaffirme encore une fois l’incompétence et la défaillance de ces responsables qui s’autoproclament. Ces personnes censées gérer la ville ne sont que des menteurs et de simples fabulateurs. Sinon comment expliquer qu’ils sont incapables d’assurer le minimum de service public au profit des citoyens ?
Zarouat Mohamed

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