Hier, tôt dans la journée, le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a annoncé que l’Iran avait remporté une victoire et contraint « les ennemis à demander un cessez-le-feu ».
Il a expliqué que « la vigilance de la résistance, la capacité à identifier le moment opportun et la solidarité du peuple iranien ont mis en échec la principale stratégie de l’ennemi». Au final : l’entité sioniste a supplié les États-Unis de parvenir à un accord avec l’Iran. C’est le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) qui l’affirme dans un communiqué en soulignant que la 22e vague de la « Vraie Promesse 3 » était une leçon historique et morale pour l’ennemi sioniste, en réponse à l’attaque qu’il a qualifiée de « brutale et incompétente », qui a coûté la vie à plusieurs Iraniens. Le président américain, Donald Trump, avait déclaré lundi que l’Iran et l’entité sioniste, en guerre depuis le 13 juin, avaient accepté un « cessez-le-feu total » qui doit commencer mardi et déboucher sur « la fin officielle » du conflit. Le ministre des Affaires étrangères iranien Abbas Araghchi a déclaré, mardi, qu’il n’y avait pas d’accord à ce stade avec l’entité sioniste sur un cessez-le-feu, mais que l’Iran cesserait ses frappes si l’entité sioniste arrête ses attaques. Le cessez-le-feu est entré en vigueur mardi à 7 heures du matin, précédé d’une salve de missiles tirés depuis l’Iran vers les colonies de l’entité sioniste. En effet, dans les derniers instants, les forces iraniennes ont lancé 14 missiles visant des sites militaires sionistes sensibles. Le CGRI insiste sur le fait que le cessez-le- feu a été imposé à l’ennemi sioniste par la détermination du peuple iranien. En même temps, le communiqué du CGRI a averti que « les forces armées iraniennes continueront de surveiller de près les mouvements de l’ennemi ». De son côté, le porte-parole de l’Organisation de l’énergie atomique, Behrouz Kamalvandi, a fait remarquer que l’industrie nucléaire est profondément enracinée dans l’économie iranienne et ne peut être éradiquée. Les pays arabes, asiatiques et européens saluent le cessez-le-feu entre l’Iran et l’entité sioniste. De son côté, le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, a estimé que « la victoire de l’Iran sur Israël est le fruit de la persévérance et du courage de la nation et de ses dirigeants». Il a exprimé son admiration pour le leadership iranien et le courage de son peuple. Quant aux responsables sionistes, ils constatent que l’Iran est sorti renforcé de la guerre et son régime perdurera. Des responsables et des médias israéliens commentent le cessez-le-feu avec l’Iran, en confirmant la victoire de Téhéran. Le Forum des familles de prisonniers de Ghaza a appelé à l’élargissement de l’accord de cessez-le-feu à Ghaza et a appelé le gouvernement sioniste à entamer d’urgence des négociations en vue du retour de tous les prisonniers et de la fin de la guerre.
Pas de discorde entre l’Iran et le Qatar
Le président iranien Massoud Pezeshkian, a confirmé lors d’un entretien téléphonique avec l’Émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, que l’attaque contre la base aérienne américaine d’Al-Udeïd ne signifiait pas une confrontation entre l’Iran et le Qatar. Le président Pezeshkian a expliqué qu’il s’agissait de la réponse à la participation directe des États-Unis à l’agression contre l’Iran. Il a souligné que le peuple iranien avait défendu ses droits légitimes jusqu’au dernier moment, soulignant que l’entité sioniste et ses partisans ont compris aujourd’hui qu’ils ne pouvaient atteindre leurs objectifs par l’agression. « Nous sommes prêts à négocier… et nous ne violerons pas le cessez-le-feu tant que l’occupation le respectera », a fait savoir, par ailleurs le président Pezeshkian. De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a souligné, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue qatari, Mohammed ben Abdelrahman ben Jassim Al-Thani, que l’Iran ne permettrait pas à l’entité sioniste et aux États-Unis d’attiser la discorde entre l’Iran et les pays de la région. Il a déclaré que « l’action militaire iranienne contre la base américaine ne doit pas être considérée comme une action contre le Qatar, État ami. » Abbas Araghchi a ajouté que l’Iran apprécie la position du Qatar condamnant les attaques de l’entité sioniste et des États-Unis, ainsi que son rôle constructif dans la prévention de l’escalade des tensions dans la région.
M’hamed Rebah