Bernard Henri Levy, ou encore l’intellectuel de la France des soudards et des soubrettes, celle née d’une étreinte illégitime entre le CRIF et les « Paponistes », continue de verser dans l’hérésie en voulant se faire donneuse de leçons.
Ce quidam, dont le parcours est teinté, ces dernières années, de sang et où les morts et les destructions se comptent par milliers à chacune de ses haltes, se veut un messager de la justice et de la paix en prenant fait et cause pour Boualem Sansal. Le mobile du crime est trouvé pour lui, et il n’hésite pas à se débarrasser, lui qui se réclame de la France des libertés et de la déclaration universelle des droits de l’Homme, de tous ses apparats de faux démocrate, pour traiter l’Algérie d’État voyou. Rien que ça, pour un homme qui a perdu le fil de ses pensées, la raison et même le bon sens lui qui n’a pas hésité à soutenir ouvertement le génocide actuellement en cours contre les enfants de Ghaza. Cet individu, qui se veut « l’immaculée conception », le chantre des droits de l’Homme, s’est permis de défendre Israël et de justifier ses crimes.
Le 26 mars dernier, Romuald Sciora, a publié, sur le site d’analyses Iris, une tribune qu’il avait intitulée « Quand BHL poignarde l’ONU». « Notre philosophe est étrangement silencieux concernant les plus de cinquante résolutions et condamnations prononcées par le Conseil de sécurité au cours des soixante-quinze dernières années à l’encontre de la politique d’Israël. Il a déclaré dans son pamphlet, « Solitude d’Israël : la SDN est morte le jour où elle a empêché Haïlé Sélassié, l’empereur d’Éthiopie, de s’exprimer à sa tribune après l’invasion de son pays par les armées de Mussolini. Quant à l’ONU, elle est morte en ne soutenant pas Israël dans sa guerre contre le Hamas ». Que pourrait-on donc attendre d’un philosophe qui ne nage qu’en eaux troubles?
On pourrait poser la question somme toute légitime de savoir si la France de Macron, qui a permis à BHL d’ouvrir son clapet, a encore dans son carquois, des flèches empoisonnées pour réduire à sa merci l’Algérie rebelle, cette Algérie qui dérange et qu’elle n’a pas pu soumettre quand elle était lancée dans ses nombreuses campagnes de pacification des Djebels ? »
La France a-t-elle encore d’autres Sifaoui, d’autres K. Daoud, d’autres Zemmour et d’autres Le Pen pour monter sur ses grands chevaux et crier à l’ultime outrage, celui de voir l’Algérie réagir pour faire payer à un traître ses errements ? Décidément en faisant appel à BHL pour « chauffer encore plus le tambour », la France de Papon et son disciple Macron semble être à court d’arguments. BHL traine, une foule de crasses au point où leurs relents nauséabonds se font sentir à mille lieues. Ce philosophe de pacotille, qui loue le bourreau et jette aux orties la victime, a semé la mort et le désordre en Libye. Son rôle dans la chute de Mâamar Kaddafi n’est un secret pour personne et tout le monde s’accorde à dire que son intérêt pour la Libye a été gracieusement payé. Au mois de septembre 2021, BHL avait été débouté en appel par la justice française dans une action qu’il avait intentée à Denis Robert fondateur du site d’information Blast qui avait publié un article l’accusant d’avoir encaissé un chèque de 9,1 millions de dollars émis par le gouvernement du Qatar. BHL avait réclamé la suppression de l’article et des réparations. Finalement il a été débouté et condamné à verser les frais de justice aux deux journalistes Thierry Gadault et Bernard Nicolas qui avaient cosigné l’article.
Dans sa tribune publiée sur le magazine Le Point, BHL crie : « On n’arrête pas Sansal ! », mais depuis la tribune des Nations unies, il vocifère « massacrez les enfants de Ghaza ! » BHL s’offusque du silence de la gauche qui n’a pas voulu enfourcher le cheval de la « Macronie » pour soutenir un traître à sa patrie. La France de Papon, qui a livré des cohortes de juifs aux fours crématoires du 3e Reich, dans son désir d’expier ses fautes, s’est livrée pieds et poings liés au CRIF. Il en fait aujourd’hui ce qu’il veut et ses errements risquent de consumer ce qui restait de la soutane qui couvrait son honneur. BHL qui crie à l’injustice, quelle hérésie !
Sansal comparaitra devant la justice algérienne et répondra des charges retenues contre lui. BHL aura beau se trémousser, il ne pourra jamais arrêter le cours de l’Histoire et l’Algérie qui dérange saura faire preuve de fermeté pour défendre sa souveraineté, sa sécurité et la mémoire de ceux qui se sont battus pour son Indépendance et sa Grandeur.
Slimane B.