L’affaire des incendies de forêts criminels du mois d’août dernier n’en finit pas de révéler tous ses secrets. Après avoir retenu des témoignages à charge contre le MAK, les arrestations opérées lundi par la Gendarmerie nationale, où 16 membres de cette organisation terroriste sont concernés, ont davantage levé le doute sur l’implication du chef du MAK Ferhat M’henni lui-même. ainsi, le commandement de la Gendarmerie nationale a révélé que huit personnes parmi les 16 arrêtées à Tizi-Ouzou et Béjaia, ont été placées sous mandat de dépôt après avoir établi qu’elles sont membres d’ « associations, groupes et organisations dont les activités sont terroristes et subversives ». La même source a précisé, dans un communiqué rendu public hier, que les suspects arrêtés à Tizi-Ouzou ont été déférés devant le pôle criminel spécialisé de Sidi M’hamed à Alger. Les suspects sont poursuivis pour « implication et participation à des associations, groupes et organisations dont les activités sont terroristes et subversives » et « crime d’incendies de forêts délibéré ayant entraîné la mort de plusieurs personnes », ainsi que « atteinte à l’unité du pays ». Autrement, ces personnes impliquées pour crimes, actes de terrorisme et de sabotage visant la sécurité de l’État et l’unité nationale. Selon la Gendarmerie nationale, certains d’entre eux ont également reçu de l’argent de l’étranger de la part d’un groupe ou d’une organisation pour exécuter un plan terroriste concocté par le MAK. Quant à d’autres, ils sont poursuivis pour délit de diffusion délibérée et de promotion de rumeurs malveillantes parmi l’opinion publique et lequel délit porterait atteinte à la sécurité publique et à l’ordre public. Enfin, la Gendarmerie a confirmé que tous les suspects étaient en contact avec le dénommé Ferhat M’henni, tandis que les enquêtes se poursuivent pour débusquer le reste des parties impliquées devant les instances judiciaires compétentes à l’effet d’en révéler les personnes impliquées.
F. B.