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Possibilité d’intervention de l’ANP au-delà de nos frontières : Le droit à la légitime défense

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S’il est un article, particulièrement controversé contenu dans la future Constitution algérienne, celui-ci concerne très certainement cette possibilité offerte aux forces armées algériennes d’intervenir hors de nos frontières.

Or, un pareil choix, dicté par la conjoncture présente, mais aussi par l’environnement hostile qui enserre l’Algérie, depuis l’érection du terrorisme –islamiste- transfrontalier, a fini par s’imposer de facto. Des sources, qui suivent de près les questions sécuritaires les plus pointues qui soient indiquent que « les choix ainsi faits par le président Tebboune sur ce volet précis font de lui un vrai visionnaire, très en avance sur son temps, et capable d’anticiper des réactions idoines concernant des évènements susceptibles d’advenir un jour, à l’image de la terrible attaque terroriste commise contre le complexe gazier de Tiguentourine. Les mêmes sources, au passage n’omettent pas de relever que nous vivons une ère de mondialisation et de grande ouverture sur le monde, située aux antipodes des doctrines qui dominaient la planète à l’ère des anciens regroupements régionaux.
Ce n’est pas tout. L’ANP d’aujourd’hui n’est plus du tout celle d’hier. Hautement professionnalisée et dotée des meilleurs et plus modernes équipements qui puissent se concevoir, les officiers et hommes de troupes ont également bénéficié de formations pointues et de haut niveau. En témoignent, par exemple, les manœuvres menées sur tout le territoire national, et à nos frontières, à l’aide de munitions réelles dans des conditions de réel engagement.
Un travail de longue haleine, mené sous le commandement du défunt Ahmed Gaid Salah. Résultat : notre armée est désormais capable de se déployer et de se projeter au loin en un temps record. Et, comme le rappelle le ministre de la Justice, il n’est pas question d’intervenir en temps de guerre, de porter la guerre chez des pays voisins ou éloignés, mais aussi en dehors des cadres légaux prévus par les organisations internationales dont fait partie l’Algérie, tels que l’ONU, l’UA et la Ligue arabe. Nos sources, qui parlent avant tout d’actions préventives et de mesures de défense et de protection, soulignent au passage que si le renseignement joue un rôle prépondérant en matière de prévention, les moyens modernes actuels, comme les drones, permettent de détruire à distance des infrastructures ou des armes pouvant constituer une menace sur les court, moyen et long termes.
Nos sources, qui expliquent également que le droit de poursuite des terroristes a été conclu par l’Algérie avec la plupart de ses voisins, rappellent que si la lutte contre ce fléau, qui ignore les frontières entre les États, demeure une priorité planétaire, ne laissent pas de préciser que cette guerre de tous les instants peut souvent « s’émanciper » de ces frontières pour une plus grande efficacité, et pour atteindre de meilleurs résultats, mais dans le strict respect des pays où ces actions seraient susceptibles de se dérouler.
Il y a lieu de relever, in fine, que d’éventuelles actions extérieures de notre armée seront en priorité d’ordre humanitaire, ce qui ne remet nullement en question le principe sacré de non-ingérence et de non-agression défendu, et prôné depuis toujours par notre pays.
Mohamed Abdoun

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