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Festival national du Théâtre professionnel : La 13e édition s’ouvre à Alger

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Le 13e Festival national du théâtre professionnel (Fntp) s’est ouvert samedi à Alger, avec «H’Zam el Ghoula», un spectacle sur la vie des nouveaux couples, en proie à toutes les difficultés sociales, revisité par le Théâtre régional de Bejaïa, (TRB) devant un public nombreux. Dédié à la mémoire de Sonia, grande comédienne et icône du Théâtre algérien disparue en mai 2018. Le 13e Fntp, accueilli au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, (TNA), a ouvert la compétition avec «H’Zam el Ghoula», un spectacle mis en scène par Mouhoub Latrèche sur un texte adapté par Omar Fetmouche de «La quadrature du cercle», du dramaturge Russe Valentin Kataïev. Brillamment servi par Djohra Deraghla, Soraya Simoud, Sofiane Hadj Ali, Mohamed Lefkir, Mouhoub Latrèche et Mohamed Ferchouli, le spectacle, déroulé en 90 mn, raconte l’histoire de deux couples de nouveaux mariés, contraints de cohabiter dans un espace réduit, apparu, au regard de la scénographie, comme une cave d’immeuble. La scénographie, œuvre de, Aziz Isaad, est formé de tuyauteries et canalisations imposantes qui font le décor du spectacle, suggérant une cave d’immeuble comme repère spatial du spectacle. Abdelaziz Yousfi a choisi pour thème musical principal de son travail, «Atas ay sevragh» (j’ai beaucoup patienté), du maître de la chanson algérienne d’expression kabyle, Slimane Azem, en plus des autres airs qu’il a composé et qui ont bien habillé le spectacle. Les comédiens ont bien porté le texte, se donnant la réplique dans un exercice aux échanges intenses et occupant l’ensemble de l’espace scénique, dans un rythme ascendant et soutenu. Auparavant, le coup d’envoi officiel du 13e Fntp a été donné par le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, après la diffusion de l’Hymne national algérien et une courte allocution du directeur du TNA, Mohamed Yahiaoui. Un film-documentaire réalisé par Ali Aissaoui évoquant la singularité du parcours artistique de la regrettée Sonia a ensuite été projeté, la montrant entre autre, dans le monologue de «Fatma», de M’Hamed Benguettaf, ténor et autre regretté du Théâtre algérien, qu’elle avait repris en 2005, non pour l’interpréter, mais pour mettre en scène sa nouvelle élue à le porter, Nesrine Belhadj, qui est apparue pour en interpréter un extrait dans un bel enchaînement. Azzeddine Mihoubi, accompagné du wali d’Alger Abdelkader Zoukh, a ensuite remis des distinctions de reconnaissance à Youcef Taouint, principal animateur du Mouvement théâtral de Koléa (MTK) et Rabah Allam, ancien comédien et industriel qui a subventionné et aidé à la réalisation de plusieurs projets de pièces de théâtre.

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