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Yémen : vers une conférence de sortie de crise à Ryad

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Les monarchies pétrolières du Golfe ont accepté de parrainer à Ryad une conférence de sortie de crise au Yémen, pays voisin qui a sombré dans le chaos après le coup de force de la milice chiite des Houthis, a-t-on annoncé lundi de source officielle saoudienne. La conférence sera convoquée à la demande du président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui s’est installé à Aden, dans le sud du Yémen, après s’être échappé de la capitale Sanaa où il était assigné à résidence par les Houthis, a indiqué l’agence officielle Spa, sans avancer de date. «Le secrétariat général du Conseil de coopération du Golfe (CCG) va prendre les dispositions nécessaires» pour la tenue de la conférence qui a été demandée par le président Hadi dans un message adressé au roi Salmane d’Arabie saoudite. Dans son message, publié par l’agence Spa, M. Hadi propose la tenue à Ryad d’une conférence à laquelle seront conviées «toutes les parties politiques yéménites désireuses de préserver la sécurité et la stabilité du Yémen». Il souligne que la conférence devrait «rejeter le coup d’Etat» des Houtis qui ont pris le pouvoir le 6 février à Sanaa, et exiger que ces miliciens «restituent les armes et les équipements militaires» dont ils se sont emparés et que «l’Etat recouvre son autorité sur l’ensemble du territoire». L’objectif de la rencontre est de favoriser «une reprise du processus politique», entamé après le départ, en février 2012, sous la pression de la rue, de l’ex-président Ali Abdallah Saleh, et entravé l’an dernier par la montée en puissance de la milice chiite des Houthis, selon M. Hadi. Cette milice, confinée initialement à Saada, son fief dans le nord du Yémen, a lancé en 2014 une offensive militaire d’envergure qui lui a permis d’entrer en septembre à Sanaa, avant de pousser en janvier le chef de l’Etat et son gouvernement à la démission. Elle a couronné son coup de force par l’annonce, le 6 février, de la dissolution du Parlement et de l’installation de nouvelles instances dirigeantes. A l’instar du président Hadi, qui s’est échappé de Sanaa le 21 février pour se réfugier à Aden d’où il a repris ses activités, le ministre démissionnaire de la Défense, le général Mahmoud al-Soubeihi, a réussi ce week-end à fuir la capitale pour le sud du pays, faisant défection aux Houthis qui l’avaient nommé président de la haute commission de sécurité. Considérant que «Sanaa étant sous occupation des Houthis», M. Hadi avait avait proposé début mars que le dialogue national sur une sortie de crise, parrainé par l’ONU, se tienne dans la capitale saoudienne,

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