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Visite du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman en Algérie : Pour le RND, MBS est le bienvenu

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Sur les palataux d’Ennahar TV, hier, Seddik Chihab, porte parole du RND et deuxième homme dans la formation du Premier ministre Ahmed Ouyahia, a indiqué que le prince héritier saoudien, Mohammed Bin Salman, dont la visite a été annoncée le 6 décembre en Algérie, dans le cadre d’une tourné maghrébine, sera le bienvenu.
« L’Arabie saoudite est un pays frère et ami et l’Algérie se réjouit des très bonnes relations avec ce pays», a-t-il précisé dans l’émission matinale «Kahoua et journal». Face aux salves de critiques internationales suite à l’assassinat du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, exilé aux États-Unis, dans l’enceinte de l’Ambassade d’Arabie saoudite en Turquie, où il s’est rendu pour des formalités administratives, des voix se sont élevées dans le pays et sur les réseaux sociaux pour appeler à boycotter la visite de celui que la presse anglophone et francophone surnomme MBS. Certains leaders de la mouvance des frères musulmans algériens, dont notamment le président du MSP, Abderrezak Makri, ont exhorté publiquement l’État algérien à refuser cette visite qui, selon Makri, «ne servira pas le pays dans le contexte actuel». Par ailleurs, Chihab Seddik n’a pas omis de défendre, une énième fois, le SG du parti, et Premier ministre, dont la gestion du gouvernement suscite des critiques de certaines parties. «Le Premier ministre a réussi à donner à l’action du gouvernement sérieux et notoriété», a-t-il tranché, poursuivant «Ouyahia a pu imposer la rigueur dans l’action du gouvernement. Condition sine qua non pour gérer les affaires du pays et ses ressources financières». Le porte-parole de RND a soutenu que la plongée continue de la valeur du dinar algérien est «chose tout à fait normale», car elle est due «à la baisse des revenus de la fiscalité pétrolière du pays, principale ressource budgétaire». Cependant, il développe : «malgré la crise économique et la chute des cours du pétrole, le gouvernement a su comment affronter ces problèmes avec courage, comme le recours au financement non conventionnel». Il ajoute rassurant que «certains experts économiques jouent sur les peurs en prétendant que l’inflation atteindra des seuils alarmants. Jusqu’à maintenant, l’inflation est à hauteur de 3 % et le gouvernement contrôle parfaitement la situation».
Hamid Mecheri

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