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UN ÉTAT FORT POLITIQUEMENT, PROSPÈRE ÉCONOMIQUEMENT ET ÉQUITABLE SOCIALEMENT : Djerad défend l’œuvre « triptyque » du Président

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Au-delà d’être traduits et écrits noir sur blanc dans le texte du projet de révision de la Constitution qui se veut le piédestal sur lequel reposerait la nouvelle Algérie, les engagements de fond du président Tebboune, décrypte son Premier ministre Djerad, entendent l’aboutissement effectif de la mise sur les rails d’un État solide sur les plans politique, économique et social.

Ainsi, a-t-il affirmé ce jeudi, le projet de révision constitutionnelle amorcera « des réformes structurelles profondes dans le mode de gestion des affaires de l’État et luttera contre toutes pratiques négatives allant à l’encontre de l’État de droit ».
« Le projet de révision constitutionnelle amorcera des réformes structurelles profondes dans le mode de gestion des affaires de l’État et luttera contre toutes pratiques négatives allant à l’encontre de l’État de droit,  à l’instar de la bureaucratie, du népotisme, du régionalisme et de la corruption, en vue d’asseoir les fondements d’un État politiquement fort, économiquement prospère et socialement équitable », a précisé le Premier ministre lors de la séance de vote du projet de révision constitutionnelle à l’APN, présidée par Slimane Chenine, en présence de plusieurs membres du gouvernement. Ce projet « instaure une véritable séparation des pouvoirs et réhabilite le pouvoir législatif et renforce sa position et ses prérogatives », a-t-il dit. Il instaure également « une étroite collaboration entre les pouvoirs exécutif et législatif, à la faveur de l’attachement strict de chacun des pouvoirs à ses prérogatives constitutionnelles, en vue de servir les intérêts suprêmes du pays et préserver l’unité nationale pour une prospérité pérenne du pays ». Le projet de révision constitutionnelle consacre « l’indépendance du pouvoir judiciaire, jette les bases, établit les mécanismes d’une consécration effective de la volonté populaire, exprimée durant le Hirak authentique béni et libère ce pouvoir judiciaire de toutes restrictions pour que les institutions de l’État soient au service du peuple et un rempart pour protéger les droits des citoyens et l’argent public », a-t-il poursuivi. Pour le Premier ministre, ce projet « permettra de concrétiser les engagements décidés pour l’édification de la nouvelle République, à la faveur d’une réforme globale de l’État et de ses institutions, un État moderne qui regagne la confiance du citoyen où la vie politique est régie par les principes de transparence, de régularité, de reddition de compte et de compétence, qui sépare l’argent de la politique et lutte contre la corruption ». Ce projet permettra également de « moraliser la vie publique et politique, à travers la mise en place de mécanismes institutionnels et juridiques efficaces pour la lutte et la répression de la corruption et des corrompus et le tarissement de ses ressources, en s’écartant de tout cas de conflit d’intérêts ou de trafic d’influence ». Ce texte « réhabilite la société civile à travers la constitution d’une société civile libre et active, promeut  la démocratie participative en favorisant la participation de tous les citoyens sans exclusion aucune, à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques et consacre réellement le principe de contrôle populaire de la gestion des affaires publiques ». Le projet de révision constitutionnelle, une réponse aux aspirations du peuple à l’édification d’un véritable État démocratique. Ce projet « permettra de redonner l’espoir aux jeunes et de leur confier la responsabilité d’édifier leur patrie », car ces jeunes ont montré, de par leur haute compétence, leur adaptation à la modernité et leur maitrise des nouvelles technologies, qu’ils sont « la vraie richesse de notre pays », a insisté le Premier ministre, soulignant qu’il était « temps pour que toutes les conditions soient réunies pour les jeunes, en vue de développer leurs capacités et leur permettre d’être pour les premiers rangs pour contribuer à l’édification de la nouvelle République ». « Ce projet vient en réponse aux aspirations du peuple algérien à l’édification d’un véritable État démocratique à même de mettre l’Algérie à l’abri “des dérives autoritaires et despotiques”, une Algérie capable de relever les grands défis imposés par la réalité nationale et les développements survenus au niveau international, devenus impitoyables envers les États faibles », a-t-il souligné. Ce projet « consacre l’attachement de l’Algérie à son appartenance civilisationnelle islamique, arabe et amazighe ainsi qu’à son histoire, patrimoine et acquis édifiés à travers les siècles », a soutenu Djerad. Et d’ajouter que « cette constitution constituera un nouveau départ pour l’édification d’un État moderne au service du citoyen, un État qui puise sa force de la volonté du peuple ». Il permettra à l’Algérie de « retrouver la place qui lui sied dans les fora internationaux, de consacrer la place de l’Armée nationale populaire (ANP) et de reconnaitre son rôle primordial dans la garantie de la stabilité du pays, la protection et la défense de ses frontières, de ses intérêts vitaux et stratégiques et de sa sécurité nationale », a conclu le Premier ministre.
H. M.

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