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TANT QUE LE TERRORISME MAROCAIN ET LE SILENCE ONUSIEN PERDURENT : Le Front Polisario n’adhèrera à aucun processus de paix 

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Le Front Polisario a fait savoir, au Secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guerres, qu’il ne participera à aucun processus de règlement du conflit qui l’oppose à l’occupant marocain, sur le Sahara occidental, en raison de la persistance « des pratiques terroristes »  de l’occupant marocain dans les territoires sahraouis occupés et aussi de l’« autisme» de l’Institution onusienne en charge de la dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite sur son agenda, en l’occurrence, le Sahara occidental.

Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a affirmé, en effet dans sa récente lettre envoyée au SG de l’ONU, que le Front Polisario « n’adhèrera à aucun processus de paix » alors que l’occupant marocain   impose « son régime terroriste sur les territoires sahraouis occupés » et au regard, poursuit-il « du mutisme inexpliquée de l’ONU » a précisé le responsable sahraoui. Indiquant au SG de l’ONU, après la nomination de l’envoyé personnel du SG onusien au Sahara occidental, Staffan de Mistura, et son entrée en fonction, le 1er novembre dernier, qu’« il était tôt de parler de la relance du processus de paix», alors que l’occupant marocain persiste dans sa politique coloniale et «  d’exactions horribles  contre les sahraouis sans défense dans les territoires occupés ». C’est pourquoi, écrit le SG du Front Polisario, «  il ne faut pas s’attendre à ce que le Front Polisario rejoigne tout éventuel processus de paix » au vu , poursuit-il « de la persistance des pratiques terroristes marocaines qu’il impose dans les territoires occupés » et aussi « du silence injustifié des Nations unies » a ajouté le président sahraoui. Alors que la guerre a repris, entre les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Maroc, sur le Sahara occidental, depuis novembre 2020, suite à la violation, par Rabat du cessez-le feu de 1991, conclu sous l’égide de l’Onu en vue de la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, le désengagement de l’occupant marocain, depuis, cette date avec le soutien de membres permanents au Conseil de sécurité, principalement la France, l’ONU, principalement son Conseil de sécurité, a failli, à ce jour, à faire valoir ses principes, sa charte et ses résolutions sur le Sahara occidental. Un échec du Conseil de sécurité, qui lui a valu d’être depuis ces derniers mois, «  une partie du problème » par non seulement le Front Polisario mais de nombreuses institutions et ONG ainsi d’associations de soutien à la lutte de la dignité et de l’Indépendance du peuple sahraoui. Novembre dernier, dans une interview exclusive accordée au journal espagnol « El Salto Andalucia ». Le chef d’état-major de l’armée sahraouie Mohamed El-Ouali Akeïk, a affirmé qu’ « en l’absence de garanties sur la tenue « immédiate » d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, la guerre contre le Maroc se poursuivra », rappelant qu’« après les violations marocaines, le peuple sahraoui a pris la décision de poursuivre sa lutte (…). Une fois encore, nous exigeons l’application du droit international et la décolonisation du territoire du Sahara occidental, considéré comme la dernière colonie en Afrique ». Poursuivant dans ses réponses au journal espagnol , il dira que pour la partie sahraouie « il est essentiel pour qu’il y ait une garantie et un plan d’action spécifique », assurant que la seule condition pour un retour sur la table des négociations avec le Maroc, « est que le référendum (d’autodétermination) soit immédiatement appliqué », sans manquer de rappeler qu’ « à l’origine de la violation de l’accord de cessez-le-feu signé avec Rabat en 1991, sous l’égide de l’ONU, c’est le Maroc et non le Front Polisario » qui l’a dénoncé. À cet égard, le chef d’état-major de l’armée sahraouie a pointé du doigt la responsabilité de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) « qui a échoué à remplir son mandat pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans un délai de six mois » après la signature en 1991, des accords précités de cessez-le-feu. Concernant la nomination du nouvel Envoyé personnel du SG onusien au Sahara occidental, Staffan de Mistura, M. Ghali avait, début décembre, relevé que de Mistura « trouve des difficultés dans l’exercice de ces fonctions au vu du manque d’une volonté chez le Conseil de sécurité pour trouver une solution à cette question, se contentant de la gestion du conflit ».
Karima B.

CAMPAGNE INTERNATIONALE DU SG DE L’ONU CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
Elle doit aussi concerner les femmes sahraouies des territoires occupés
Le Comité national sahraoui des droits de l’Homme a appelé, lundi dernier, le Conseil de sécurité, le Conseil des droits de l’Homme, le Haut-commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), l’Union africaine (UA) et ses mécanismes connexes, à engager « une action et une intervention urgentes afin de mettre fin au terrorisme de l’État d’occupation marocaine et prendre des mesures urgentes afin de sauver la vie de la famille de Sayed Ibrahim Khaya ». Le Comité a lancé un appel urgent au SG de l’ONU, pour qu’il « assume ses responsabilités concernant la situation au Sahara occidental » et ce notamment «  dans le sillage de sa campagne internationale de deux semaines pour lutter contre les violences faites aux femmes, en s’interrogeant : « Où en est cette campagne de ce qui arrive à une famille de femmes sahraouies qui en souffre de plein fouet ? » ». L’organisation sahraouie a appelé également le Comité international de la Croix-Rouge, dans le cadre de ses compétences en vertu des Conventions de Genève pertinentes, à « définir les responsabilités des crimes commis (au Sahara occidental occupé) et à dépêcher un comité médical indépendant pour fournir les soins physiques et psychologiques requis par l’état de santé de Sultana Sayed Ibrahim et des membres de sa famille » suite aux pratiques répressives dont ils sont victimes depuis le 19 novembre dernier, et en traduisant les auteurs devant la justice internationale ».
K. B.

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