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Symposium sur le renouveau du football algérien : «57% des recommandations concrétisées», selon Abdouche

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Cinquante-sept % des recommandations prises à l’issue du Symposium sur le renouveau du football algérien, tenu les 11 et 12 décembre 2017, ont été concrétisées sur le terrain, a affirmé mardi Réda Abdouche, membre de la commission de suivi du Symposium. «89 sur 156 recommandations ont été concrétisées, soit 57%.

Tous les dossiers simples relevant de l’autorité du Bureau fédéral et de l’assemblée générale de la Fédération algérienne (FAF) ont été concrétisés. Il y a des dossiers que je qualifie de lourds qui demandent une collaboration avec les différents ministères et qui seront traités ultérieurement», a indiqué à l’APS Abdouche. La commission de suivi du Symposium a présenté, par le biais du président de la FAF Kheïreddine Zetchi, le document final relatif au rendez-vous, au ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, au cours d’une cérémonie tenue au Centre de presse du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf d’Alger. «Concernant les dossiers légers, on peut citer l’organisation et le fonctionnement des clubs conformément à la réglementation algérienne, notamment l’arrêté du 1er juillet 2010 portant sur le cahier des charges du professionnalisme qui fixe l’organigramme des clubs professionnels», a-t-il ajouté.
Selon Abdouche, «aucun club des deux paliers professionnels n’a appliqué entièrement cet organigramme qui prévoit notamment un responsable de la sécurité et un responsable des médias, ainsi que la vidéo surveillance dans les stades pour la sécurité dans les enceintes sportives. Le Bureau fédéral a décidé d’imposer, pour la saison à venir, cette organisation aux clubs qui nous a été imposée à son tour par la CAF et la FIFA.

Des recommandations en attente de concrétisation
Aucun stade ne sera homologué pour les compétitions internationales s’il ne remplit pas les conditions requises». Si aujourd’hui, plus de la moitié des recommandations ont été appliquées, plusieurs autres, et pas des moindres, sont dans l’attente d’être concrétisées, concernant notamment la lutte contre la violence et la corruption. «Pour la lutte contre la violence dans les stades, nous avons établi un document dans lequel il est mentionné ce qui peut être interdit dans un stade et tout ce qui doit être fait pour améliorer le confort et la sécurité des supporters mais également des joueurs», a précisé Abdouche. Avant d’enchaîner : «Au niveau de l’assemblée générale, il y a eu une décision qui a été prise qui confère un caractère juridictionnel à la commission de l’éthique qui a été créée et est gérée par un spécialiste en droit, un magistrat de haut niveau.
Là, nous avons un juge qui peut prendre une décision uniquement selon des faits avérés et des preuves tangibles. Quand on traite par exemple du comportement d’un dirigeant, la preuve, c’est une déclaration télévisée ou radiodiffusée, on pourra alors l’accuser de diffamation. C’est de cette manière qu’on arrivera à lutter contre la corruption». L’organisation des supporters en comités constitue l’un des points importants traités par l’interlocuteur qui, selon ses propos, reste un élément important pour la lutte contre la violence, de plus en plus visible dans le championnat.
«La mise en place d’un comité de supporters, prévue par l’arrêté ministériel du 23 décembre 2014 qui n’est pas appliqué, cela donne un caractère formel à l’activité des supporters qui sont régis par des statuts, une association, où les gens sont clairement identifiés. Cette disposition entre dans le cadre de la lutte contre la violence.
Il s’agit d’opérations mitoyennes qui concourent à plusieurs aspects». Réda Abdouche a également fait part de «la révision du rôle de la Direction technique nationale (DTN) qui sera la colonne vertébrale de la formation des athlètes, entraîneurs, arbitres et même des médecins. ça se fera en coordination avec les différentes commissions fédérales et les collèges qui vont être installés pour défendre les intérêts des différentes corporations».
Evoquant les dossiers dits «lourds», Réda Abouche explique : «Ils sont relatifs aux infrastructures sportives, ça ne dépend pas directement de la FAF, mais des investisseurs privés, publics, des ministères des Finances, des Travaux publics et de la Jeunesse et des Sports. On peut tracer une feuille de route car la FAF est une partie prenante.
C’est un dossier assez lourd qui demande de la coordination, seul le Premier ministre peut convoquer des ministres ou des représentants des ministères pour mettre en place une stratégie», a-t-il conclu.

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