Le holding Akwa Groupe, propriété du milliardaire, Aziz Akhenouch, le chef du gouvernement marocain, veut mettre la main sur Total Énergies en Mauritanie. Il faut savoir que la décision du groupe « Afriquia », propriété du chef du gouvernement de M6, a été facilitée par la volonté de Total Énergie de se délester de certaines de ses filiales en Afrique et au moyen orient, pour faire face à l’impact financier de la crise énergétique qui se profile pour cet hiver.
Aziz Akhenouch, qui avait succédé à El-othmani en 2021, n’a jamais caché son désir de profiter de sa proximité avec la famille royale et les lobbies israéliens pour gonfler sa richesse estimée aujourd’hui par la revue Forbes à 2,8 milliards de dollars. Il y a quelques mois, après une rencontre avec ses conseillers israéliens, qui lui avaient susurré des idées, qui permettrait au Maroc de rentrer dans le domaine du marché de l’énergie, il avait créé le groupe Afriquia, de distribution de carburants au Maroc et en Mauritanie, avec la ferme prétention d’étendre ses activités vers d’autres pays subsahariens. Israël pourrait même mobiliser des fonds pour permettre à ce groupe de prospérer avec comme finalité de parasiter l’activité du gazoduc en projet, le Transaharien qui reliera l’Algérie, le Niger et le Nigeria. Il faut savoir que le Premier ministre marocain, qui reste sourd aux plaintes de larges couches de la société marocaine qui a subi de plein fouet les effets de la crise Covid et ceux de l’économie ultra libérale qu’il a mise en place, est piloté par un cabinet du gouvernement israélien qui lui dicte sa feuille de route. Selon de nombreux analystes, la loi de finances 2023, passée comme une lettre à la poste auprès des députés du parlement et validée par le roi M6, est le résultat d’un savant montage réalisé par un cabinet conseil israélien. La lecture du texte de loi fait craindre le pire pour des milliers de marocains contraints de financer l’effort de guerre du Sahara occidental et aussi de financer la fondation M6 pour laquelle près de 6 milliards de dollars US ont été mobilisés. La politique de soutien aux couches sociales défavorisées est réduite à sa plus petite portion et aucun impôt ou taxe sur la richesse n’est prévu. Aziz Akhenouch est arrivé à la chefferie du gouvernement sur ordre du conseiller André Azoulay et il entend profiter, à satiété, de cette manne tombée du ciel. D’ailleurs, son train de vie et ses frasques commencent sérieusement à irriter de larges couches du peuple marocain et une explosion sociale dans les prochains mois n’est pas à exclure. Et pour prévenir d’éventuelles secousses, Israël lui a tendu la main en lançant des projets sans aucune utilité et aucun impact économique et social, pour créer quelques emplois. Elle a également proposé de recevoir des ouvriers marocains dans le domaine du bâtiment et des travaux publics pour travailler dans la réalisation de nouvelles colonies dans les territoires palestiniens occupés.
Le Maroc veut une place dans le cercle des pays actifs dans le domaine énergétique. Ce n’est pas une décision votée par son parlement ou le fruit de découvertes de réserves de pétrole et de gaz mais bien d’une idée venue d’Israël qui vise à s’offrir quelques parts du marché qui lui permettraient de mieux supporter la crise énergétique que pourrait vivre le monde si le conflit russo-ukrainien venait à perdurer. Akhenouch et son groupe Akwa ne sont finalement que les outils d’un plan israélien et dont les conséquences seront supportées par le peuple marocain.
Slimane B.
