Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, qui a reconnu mardi la légitimité des revendications des psychologues s’est engagé à prendre en charge leurs préoccupations socioprofessionnelles.
L’ors d’une rencontre qu’il a tenu avec les représentants du Syndicat national des psychologues, le ministre de la Santé a également réitéré son engagement à poursuivre le travail commun afin de régler les problèmes de ce corps de la santé à travers l’intégration des préoccupations soulevées dans le statut particulier des psychologues, soulignant à ce propos que le statut particulier des différents corps de la santé élaboré en 2008 ne répond plus aux attentes des professionnels du secteur.
D’autre part, le ministre a insisté sur l’importance de la formation continue des travailleurs, tous corps confondus, avec la nécessité de revoir à la hausse le budget consacré à ce créneau. Saihi a souligné dans ce contexte que les compétences et les performances des psychologues n’ont pas été valorisées comme il se doit, relevant que la mission des psychologues ne devrait pas être centrée uniquement autour des patients mais aussi autour des professionnels du secteur de la Santé qui ont besoin parfois d’une prise en charge psychologique en raison des pressions qu’ils subissent quotidiennement dans leur travail.
De son côté, le président du Syndicat national des psychologues, Khaled Kedad, a appelé à la même occasion à la prise de mesures décisives qui puissent servir tous les corps de la santé, soulignant dans le même contexte l’importance du dialogue au niveau local et institutionnel qui fait actuellement défaut dans de nombreux établissements hospitaliers. Outre, la révision des statuts particuliers, Kedad a appelé, dans le même cadre d’idées, à l’amélioration des conditions de travail, relever le niveau de recrutement, la nécessité de poursuivre la formation continue ainsi que de la formation à distance, en plus d’impliquer le corps des psychologues dans les conseils consultatifs.
Ania Nch
