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Saisie de plus de 172.000 comprimés psychotropes à bord d’un camion à Ouargla

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Les services de la Gendarmerie nationale de Hassi Messaoud (Ouargla) ont appréhendé un camion chargé de plus de 172.000 gélules psychotropes de type Prégabaline et arrêté 8 individus suspects, indique, vendredi, un communiqué du même corps de sécurité. « Dans le cadre de la lutte contre le crime organisé sous toutes ses formes à travers le territoire du Groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Ouargla, et suite à des informations parvenues aux unités du Groupement faisant état d’un camion transportant une importante quantité de comprimés psychotropes en provenance d’une wilaya voisine vers les wilayas du nord, un camion a été appréhendé au niveau de la RN03 précisément à Haoud El Hamra, commune de Hassi Messaoud, Ouargla », indique la même source. Après fouille du véhicule, « il a été procédé à la saisie d’une quantité importante de comprimés psychotropes de 172.050 gélules de type Prégabaline 300mg, une somme de 265.000 DA, des téléphones portables, deux camions et un véhicule utilisé pour le transport, outre l’arrestation de huit (08) individus suspects », ajoute le communiqué. Une enquête a été ouverte sur cette affaire et les mis en cause seront traduits devant les juridictions compétentes après l’accomplissement des procédures légales.

Sûreté d’Alger : arrestation de 8 individus et saisie de 36 motocycles et de 2 bus à Zeralda

Les services de sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé dans le cadre d’une opération menée en coordination avec les éléments de la Gendarmerie Nationale, dans la nuit du mercredi au jeudi au niveau de la circonscription administrative de Zeralda et de Sidi Abdallah , à arrêter 8 individus avec la saisie de 36 motocycles et de deux (2) bus, indique vendredi un communiqué de ce corps constitué. « Dans le cadre de cette opération, 174 individus ont été contrôlés dont 8 ont été arrêtés pour leur implication dans des affaires de psychotropes », précise la même source, faisant état de la saisie de  » 36 motocycles et de deux (2) bus de transport de voyageurs », ajoute la même source. L’opération a en outre permis « la saisie de 174 comprimés psychotropes et d’armes blanches proscrites, ainsi qu’une quantité de cannabis ».

Treiz morts et 391 blessés sur les routes en 48 heures

Treize (13) personnes sont décédées et 391 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus ces dernières 48 heures à travers plusieurs wilayas du pays, indique samedi un communiqué de la Protection civile. La Protection civile est intervenue également pour prodiguer des soins de première urgence à 21 personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant d’appareils de chauffage et chauffe-bains de leurs domiciles, à travers les wilayas de Médéa (9 personnes), Sétif (5), Sidi Bel Abbes (4) et Constantine (3), note la même source.

France: amende colossale de 206 millions d’euros pour un faussaire de montres

Un faussaire de montres de luxe qui vendait notamment sur la chaîne cryptée « La Genèverie », un supermarché de faux en ligne, a été condamné vendredi à Paris à une colossale amende douanière de 206 millions d’euros, et à quatre ans et demi de prison. Ce Français de 29 ans avait été incarcéré après avoir été renvoyé de Thaïlande, où il était basé. L’administrateur, âgé de 25 ans, de la chaîne Telegram, où se monnayaient aussi des faux papiers et la consultation de fichiers de police, s’est vu infliger quatre ans d’emprisonnement auxquels s’ajoute la révocation de huit mois de prison avec sursis. Il devra aussi payer 200.000 euros aux douanes. Deux policiers de la région parisienne ont eux été condamnés respectivement à un an et deux ans de prison ferme avec une interdiction définitive d’exercer la profession de policier. Quatre autres prévenus, faussaires de cartes d’identité ou intermédiaires, ont été sanctionnés de six mois à deux ans de prison, assortis selon les cas d’amendes. Au total, une cinquantaine de délits étaient reprochés aux huit prévenus, dont la vente de marchandises contrefaites, l’importation de faux en contrebande, le blanchiment, la corruption active, ou encore l’aide au séjour irrégulier, en bande organisée. De novembre 2019 à février 2022, l’activité principale de « La Genèverie » était la vente de bijoux de luxe contrefaits. Son nom avait été choisi en référence à Genève, la capitale de la haute horlogerie en Suisse. Les prestations s’étaient ensuite étoffées, avec notamment de fausses cartes d’identité, prêtes en 24 à 48 heures ou des permis bateau pour 1.200 euros et deux semaines d’attente. S’y vendaient aussi en échange de liquide, virement bancaire et cryptomonnaie, des faux crédits ou comptes bancaires, des retraits de points de permis ou des pass sanitaires falsifiés. Autres services sur cette « foire aux faux »: l’accès à divers fichiers de policiers, dont celui des personnes recherchées ou le système municipal d’immatriculation des véhicules. Les produits de contrefaçon coûtent chaque année 16 milliards d’euros et près de 200.000 emplois aux secteurs européens de l’habillement, des cosmétiques et du jouet, selon les chiffres de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle.

Soudan: le PAM s’alarme d’une aggravation de la crise humanitaire

Le Programme alimentaire mondial s’est alarmé vendredi d’une aggravation de la crise alimentaire au Soudan en guerre, en dépit de l’acheminement pour la première fois depuis plusieurs semaines d’une aide d’urgence au Darfour. Deux convois transportant de la nourriture ont gagné le Darfour fin mars en provenance du Tchad voisin, à destination de quelque 250.000 personnes nécessitant une aide alimentaire d’urgence. Les premières distributions de cette aide ont débuté dans l’ouest et le centre du Darfour, a indiqué vendredi la porte-parole du PAM pour le Soudan, Leni Kinzli. L’acheminement de cette aide fait suite à de longues tractations de l’agence onusienne pour rouvrir des couloirs humanitaires depuis le Tchad après leur fermeture en février sur décision des autorités loyales à l’armée soudanaise. « Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que, si la population soudanaise ne reçoit pas un flux constant d’aide depuis tous les couloirs humanitaires possibles – en provenance des pays voisins et de part et d’autre des lignes de front -, la situation alimentaire catastrophique du pays ne fera qu’empirer », a mis en garde Mme Kinzli lors d’un point-presse en vidéoconférence depuis Nairobi. « La fermeture temporaire du couloir humanitaire depuis le Tchad, ainsi que la poursuite des combats, les procédures fastidieuses d’autorisation de transit de l’aide humanitaire, les obstacles administratifs et les menaces sécuritaires ont placé les humanitaires dans l’impossibilité d’opérer à une échelle adaptée pour répondre à l’insécurité alimentaire au Soudan », a-t-elle déploré. Le conflit, qui a éclaté le 15 avril 2023 entre le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, et son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, le chef des Forces de soutien rapide (FSR), a fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 8,5 millions de personnes, selon l’ONU. Quelque 25 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population soudanaise, ont besoin d’aide.

Une personne dans le monde meurt toutes les heures à la suite de l’explosion d’un engin explosif

Les mines, les munitions explosives et les engins explosifs improvisés tuent en moyenne une personne toutes les heures, et de nombreuses victimes sont des enfants, indiquent mercredi les Nations Unies. En 2024, la célébration de la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines, le 4 avril, mettra un accent particulier sur la sensibilisation aux besoins et aux droits des personnes handicapées dans les situations de conflit. L’ONU a observé qu’au cours des dernières décennies, « les opérations militaires ont eu lieu de plus en plus dans des zones densément peuplées, notamment dans les grandes villes, et du fait de l’utilisation d’armes explosives, des civils, dont de nombreux enfants, sont tués ou blessés ». Selon l’ONU, « une personne dans le monde meurt toutes les heures à la suite de l’explosion d’un engin explosif ». « Les blessures subies dans de tels cas sont généralement très graves – allant de graves brûlures à la perte d’un membre, de l’audition ou de la vision. En outre, les enfants victimes d’armes explosives peuvent souffrir de troubles de stress post-traumatique et de troubles anxieux et avoir besoin d’un soutien psychologique », a-t-elle noté. Et d’ajouter: « L’utilisation d’armes explosives peut aussi affecter indirectement la vie des enfants vivant dans des zones de guerre. Les attaques contre des zones résidentielles détruisent les infrastructures civiles – maisons, écoles, hôpitaux, installations d’approvisionnement en eau, centrales électriques ». Et même après la fin du conflit, les mines et les munitions non explosées (appelées -restes de guerre- ) « continuent de constituer une menace pour la vie et la santé humaines. Les enfants sont particulièrement vulnérables car ils jouent souvent dehors, s’intéressent aux objets inconnus et étranges et ignorent qu’ils peuvent être très dangereux », a conclu l’ONU.

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