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RETOUR À L’IMPORTATION DES VÉHICULES D’OCCASION : Le gouvernement Bedoui donne son feu vert

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Il serait possible prochainement pour les particuliers d’importer des véhicules d’occasion. C’est ce qui ressort d’un communiqué du Premier ministère, rendu public jeudi dernier, et dans lequel il est affirmé que « les ministres des Finances Mohamed Loukal, et du Commerce Saïd Djellab ont été chargés », mercredi dernier, lors des travaux du dernier Conseil des ministres « d’élaborer une conception sur les mécanismes juridiques permettant aux citoyens d’importer les véhicules d’occasion.»

Cette mesure peut concerner le véhicule d’occasion de moins de trois ans, tant réclamée par les consommateurs et fortement conseillée par les spécialistes. Ainsi il est à rappeler que les concessionnaires automobiles avaient adressé, en octobre dernier (2018), une nouvelle demande au ministère de l’Industrie et des Mines et de celui du Commerce leur demandant de débloquer les importations des véhicules de moins de trois ans.
Ainsi, le Conseil du gouvernement, qui s’est réuni mercredi dernier, sous la présidence du Premier ministre, Noureddine Bedoui,  a prévu de ce fait, la réouverture de l’autorisation pour des citoyens d’importer des véhicules, après 14 ans de son interdiction, en 2005.
Si la source n’a annoncé aucun délai fixé pour le retour à l’importation des véhicules d’occasion, ni d’autres détails concernant cette nouvelle mesure, cette dernière, notons-le, va sans doute, dès son entrée en vigueur, alléger le citoyen du poids des sommes dépensées pour l’acquisition de véhicules assemblés localement, jugés trop cher, par rapport à ceux fabriqués dans d’autres pays.
Ce qu’il faut retenir, pour l’heure , c’est qu’en attendant l’examen des formules à travers lesquelles l’importation des véhicules d’occasion pourrait être bien autorisée, il est évident de noter que l’entrée en vigeur de cette nouvelle mesure participera, tel le soulignent les spécialistes, à épargner davantage d’argent public.
C’est-à-dire, elle participera à la réduction de la facture annuelle d’importation des kits CKD destinés au montage des véhicules touristiques. Cette dernière, seule, coûte cher à l’État, alors que l’industrie de montage de véhicules, censée faire économiser les devises au pays, peine à atteindre les objectifs tracés par le gouvernement en ce qui concerne le taux d’intégration. sans oublier, les avantages fiscaux et douaniers qui profitent aux propriétaires des usines de montage et qui continuent à tarir le Trésor public.
Ce n’est pas un simple constat. Car, le recours aux achats des collections CKD (Complet Knock Down) destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme continue à peser lourdement sur la facture d’importation, atteignant, en valeur, durant l’année dernière, « près de 3 milliards de dollars contre 1,67 milliard de dollars en 2017, » selon le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (CNTSID).

Les opérateurs de nouveau rappeléS à l’ordre pour le respect strict des cahiers des charges
au menu du conclave des ministres, lors du même Conseil précité,  » d’importantes décisions ont été prises », portant notamment sur la réduction de la facture annuelle d’importation des kits CKD/SKD destinés au montage des voitures touristiques, à travers « le respect strict des cahiers des charges y afférents. » a souligné le communiqué du Premier ministère.
Cette décision de respect des cahiers des charges concerne également « les kits destinés à la fabrication des produits électroménagers, électroniques et téléphones mobiles », a précisé davantage la même source.
 Mohamed Amrouni

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