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Reprise du dialogue interlibyen, aujourd’hui à Alger : sous de bons auspices ?

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Le dialogue interlibyen reprend, aujourd’hui même, à Alger sous de bons auspices. C’est ce que s’accorde-t-on à déclarer dans les commentaires de presse, et aussi de la part des parties engagées résolument dans le règlement de la crise libyenne. La rencontre d’aujourd’hui réunit autour d’une même table les protagonistes de la scène libyenne, qui auront devant eux un nouveau round de discussions.
Sont annoncés donc les responsables des partis et militants politiques libyens qui, sous la conduite de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Unsmil), sont appelés à s’entendre sur la formation d’un gouvernement national uni. Auparavant, les acteurs de la scène libyenne s’étaient déjà accordés sur des principes fondamentaux, à savoir la préservation de l’unité de la Libye et de son intégrité territoriale, ainsi que sur la nécessaire lutte contre le terrorisme. L’Algérie, en tant que pays facilitateur, n’a ménagé aucun effort en vue de parvenir au règlement de la crise en Libye, et abrite à Alger un second round de négociations entre les parties libyennes en conflit. Commentant le sommet d’aujourd’hui, le ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, n’a pas omis d’indiquer que, lors de ce deuxième round du dialogue interlibyen, il est question pour les protagonistes de s’entendre sur deux points essentiels, à savoir sur la constitution d’un gouvernement national uni, ainsi que sur les arrangements sécuritaires. Lors d’un premier round de discussions, tenu les 10 et 11 mars dernier à Alger, les protagonistes libyens avaient rejeté toute forme d’ingérence étrangère et pris l’engagement de trouver une solution politique à la crise pour préserver la souveraineté de la Libye, son unité nationale et son intégrité territoriale. En effet, dans une déclaration commune, les acteurs libyens ont fait part de leur opposition à toute forme de terrorisme en Libye et condamnaient les groupes terroristes Daech, Ançar el Charia et Al-Qaïda. S’exprimant sur la rencontre d’Alger, Ramtane Lamamra a fait part de son optimisme quant à l’aboutissement à un règlement de la crise politique et sécuritaire en Libye. «Nous sommes raisonnablement optimistes, et travaillons pour que le dialogue entre les frères libyens aboutisse au règlement de la crise que vit la Libye», a souligné le chef de la diplomatie algérienne, faisant part du souhait de l’Algérie à ce que la rencontre d’Alger aboutisse à un accord et à un consensus autour de la formation d’un gouvernement d’union nationale. Le deuxième point des discussions traitera d’arrangements de sécurité qui permettront au pays d’évoluer et d’aller vers la constitution, des élections dans le calme et la sérénité, la sécurité et la stabilité, avait également déclaré Ramtane Lamamra. Intervenant à son tour, l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Bernardino Léon, a fait part de sa satisfaction quant à la réussite de la rencontre d’Alger. Il a notamment rapporté la convergence de vues entre les protagonistes libyens sur l' »incontournable » voie du dialogue pour un règlement définitif de la crise et le rejet de toute intervention militaire dans leur pays. Le responsable onusien avait également soutenu que la première rencontre d’Alger constituait «un début, qui a permis d’évoquer des questions cruciales pour la réussite du processus du dialogue politique entre les Libyens, dont les acteurs politiques fondamentaux ont participé aux travaux du rendez-vous d’Alger». En effet, dans une déclaration commune, les parties libyennes s’étaient engagées à respecter le processus politique, basé sur la démocratie et l’alternance pacifique au pouvoir. Les mêmes acteurs politiques avaient saisi la première réunion pour faire des propositions «constructives et positives» dans le cadre du processus d’Alger, tout en exprimant leur «profonde inquiétude» quant à la détérioration de la situation sécuritaire en Libye, et la recrudescence des actes terroristes «qui constituent désormais une menace permanente sur la sécurité et la stabilité de la Libye, ainsi que sur son unité et sa cohésion sociale». Pour rappel, Rome a accueilli, à la fin de la semaine dernière, une réunion tripartie regroupant l’Algérie, l’Italie et l’Égypte consacrée à la situation en Libye. Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre des efforts engagés par l’Algérie en vue de mettre fin à la crise en Libye, avec le souci permanent des autorités algériennes de soutenir un dialogue interlibyen inclusif, à l’exception des groupes terroristes.
Mohamed Djamel

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