Par Hafidh A. Settar
D’être né bébé moustachu, hurlant comme un macho dans une jungle en folie alors, plutôt que de vagir comme le font si délicieusement les chérubins de son âge dans leur doux berceau d’osier, Rendou, comme l’appelle la raillerie populaire en désignant le RND, semble en voie, aujourd’hui, d’en payer le prix.
Printemps arabe sur la tête de Ouyahia ? Un BMS politique l’annonce dare-dare.
Il est vrai que ce n’est pas tout à fait Belkhadem, ni Louisa, et encore moins le recordman des -tuiles-sur-la-tête Djaballah mais l’orage se précise.
Et de contestataires à redresseurs, la nuance est aussi mince que la moustache de Clark Gable, ce jeune premier du cinéma des années trente.
C’est que, semble-t-il on ne met pas la moustache tout de go sans passer par les cycles biologiques de la vie.
Rend -encore une délicieuse onomatopée prisée par la raillerie populaire- tiendrait par-dessus tout à refaire les cycles fondamentaux de sa vie. En d’autres termes, se raser la moustache et retomber en enfance !
H. A. S.