Accueil ACTUALITÉ Rencontre d’affaires algéro-française : L’incontournable partenariat !

Rencontre d’affaires algéro-française : L’incontournable partenariat !

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«Agora des dirigeants France-Algérie», est un club à dimension binationale, composé de Français et d’Algériens mais également de citoyens binationaux entre les deux pays, dont les relations connaissent ces derniers mois une percée notable. Ce club viendrait répondre aux besoins de proximité entre chefs d’entreprises exerçant leurs activités en France comme en Algérie.
En effet, une délégation d’une vingtaine de chefs d’entreprise a effectué un court déplacement à Alger, ce qui a permis à certains chefs d’entreprises français de rencontrer des opérateurs économiques algériens et des responsables du département de l’industrie, ainsi que des ministres du Tourisme, et celui du Commerce, afin de montrer l’intérêt que portent ces investisseurs, et surtout les ambitions des partenaires économiques pour mieux conquérir les espaces commerciaux en Algérie et en France notamment. L’objectif principal de cette visite est d’installer une relation solide basée sur la confiance, et qui permettra de mieux connaitre l’environnement des uns et des autres, et créer des projets durables pour nouer une relation solide et pérenne. Selon le président de l’Agora, Karim Zeribi, il a indiqué qu’: «il apparait aujourd’hui nécessaire de prendre, en tous domaines, des initiatives pour évoquer le présent et surtout l’avenir de l’Algérie et la France qui représentent le pont naturel des relations entre l’Europe et l’Afrique », et d’ajouter : « Nous favorisons par notre démarche des partenariats gagnants-gagnants dans les deux pays, car la relation économique doit se vivre aujourd’hui dans les deux sens », dira le président de ce club. Il semble que les dirigeants français sont intéressés par l’Algérie sans savoir appréhender ce pays qui leur apparait complexe politiquement et économiquement. À ce titre, le conférencier dira : « le code d’investissement 49/51%, n’est pas compliqué ni difficile, tant qu’il existe dans plusieurs pays au monde. Une des missions majeures du club Agora consiste à lever de part et d’autre les craintes et les doutes afin de nouer une relation de confiance basée sur le respect mutuel. »
Cet expert a fait savoir que : « Nous avons fait le constat que de plus en plus de chefs d’entreprises algériens avaient des ambitions à venir sur le marché français et européen. Ces derniers connaissent la France mais souhaitent trouver des partenaires économiques pour mieux conquérir le potentiel français et européen.»
« Le secteur agricole est un secteur très porteur pour l’Algérie, mais malheureusement, il n’est pas totalement utilisé, 48 millions d’hectares cultivables en Algérie, mais seulement 8 millions d’hectares cultivés ! Je ne sais pas si vous imaginez les gains du secteur s’il est convenablement exploité. L’Algérie était le grenier de l’Europe 1.2 million tonnes de fruits et légumes qui sont entrés en Europe jusqu’à 1970, la marque algérienne était une marque reconnue pour sa saveur et son goût. Donc le secteur agricole et agro-alimentaire possède un potentiel hors-norme et le terme n’est pas en superflu. » Pour le secteur du tourisme, Karim Zeribi avoue que : « l’Algérie peut se définir comme un pays continent, passer des montagnes de la Kabylie au sud algérienne, vous aurez l’impression d’avoir parcouru quasiment le monde, de l’Est à l’Ouest le pays possède des pépites, on peut faire de l’éco-tourisme, le tourisme culturel, historique. L’Algérie possède un historique phénoménal. L’Algérie a les capacités pour faire tous les beaux temps, la problématique est que la cartographique doit être réalisée, lorsqu’elle sera prête, le produit algérien pourrait connaitre d’autres horizons », expliquera-t-il. Concernant la question industrielle depuis la limitation des quotas d’importation des véhicules, le conférencier a souligné que : « face à cette situation, les différentes marques d’automobile ont été obligées de s’installer en Algérie, ainsi que des réseaux de la sous-traitance qui ont suivi le même chemin pour répondre aux besoins du marché local.»
Mohamed Wali

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