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REMONTÉ À JUSTE TITRE CONTRE LES MINISTRES QUI ONT FAILLI À LEURS MISSIONS : Le Président sans complaisance !

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Le président Tebboune en a assez de ses subalternes qui interprètent mal ou procèdent avec excès de zèle dans l’application de ses directives sur le terrain. Des pratiques bannies par l’Algérie nouvelle qui se veut au service exclusif du citoyen.
Le véritable coup de gueule qu’il a poussé, mardi, contre les ministres qui manquent d’entrain et qui ont fait preuve de passivité et d’incompétence dans leurs missions s’entend, en effet, comme un ultime rappel à l’ordre. Faute de quoi, il va de soi que le chef de l’Etat procédera sans délais à leur montrer la porte de sortie. « On ne badine pas avec le serment prêté devant le peuple ! » Car, depuis qu’il a été élu à la tête de l’Etat, le Président s’est engagé à réaliser, effectivement, ses « 54 engagements », sur le terrain. Autrement dit, sans toucher les citoyens, la mission s’avèrerait un échec. Et des ministres ne semblent pas tout à fait être au point pour aller dans cette direction. Excès de zèle pour certains et visions simplistes pour d’autres, des membres du Gouvernement Benabderrahmane semblent ne pas mesurer leurs responsabilités dans la prise en charge des préoccupations du citoyen. Et au-delà, les répercussions de la mauvaise gestion de tel ou tel autre dossier sur la stabilité sociale. Le meilleur exemple en l’espèce a été donné par le chef de l’Etat lors du dernier Conseil des ministres. Il s’agit des spéculateurs qui jouent sur la fibre des pénuries pour déstabiliser et provoquer le chaos dans la société. En pleine réunion avec le Gouvernement, le chef de l’Etat l’a dit au nez et à la barbe des ministres. Autant il apprécie la bonne volonté qui les anime, autant il est contrarié par l’absence de réaction de leur part. Surtout qu’il s’agit de répondre aux préoccupations des citoyens qu’il considère comme « l’alpha et l’oméga » de l’Algérie nouvelle. Il leur reproche ainsi un laisser-aller, un manque de responsabilité et des dérives, dans certains dossiers sensibles qui touchent la stabilité sociale. À commencer par l’affaire des opérations de démolition des immeubles habités prise avec une facilité déconcertante et auxquelles les Algériens ont assisté ahuris devant les conséquences subies par les locataires qui se sont retrouvés, du jour au lendemain et en pleine période de l’hiver, dans la rue. Dans ce dossier, au moins deux ministres, celui de l’Habitat et de l’Intérieur, auraient été réprimandés par le chef de l’Etat. Ceci, après qu’il a eu vent des informations remontées jusqu’à ses services, des graves dérives enregistrées dans l’exécution de ses instructions. En effet, il n’a jamais été question de procéder à des démolitions pures et simples de résidences habitées qui ne répondent pas aux nomes dans le domaine, mais, de prévenir à l’effet que ce genre de pratiques illicites ne se reproduit plus à l’avenir.

« Je voudrais des ministres responsables et ingénieux »
L’autre dossier dont le traitement n’a pas du tout plu au Président, c’est la mise à disponibilité des marchés en produits de base. Aux dernières nouvelles, le problème de la pénurie du lait en sachet revient depuis ces dernières semaines. Le citoyen lambda court toujours derrière ce produit vital à l’effet de subvenir aux besoins des membres de sa famille. La polémique née la semaine dernière à l’APN entre le ministre du Commerce et un député qui aurait pu être évitée, semble la goutte de trop qui a poussé le Président à monter au créneau. Autrement, semble-t-il dire, qu’au lieu de se laisser emporter par son égo, il aurait été plus judicieux d’anticiper les problèmes d’approvisionnement.
Il y a à relever fort à ce propos, que le chef de l’État en a marre que l’on attende à chaque fois son feu vert au lieu de prendre l’initiative, par exemple, comme celle de travailler en missions interministérielles à l’effet de veiller sur la disponibilité des produits alimentaires durant le mois de Ramadhan. Et au-delà de tous les manquements, le Président a piqué une colère noire au sujet des importations. Alors qu’il a pris toute la latitude d’expliquer que l’approvisionnement des citoyens en produits alimentaires est une ligne rouge et que, dès lors, l’État met les moyens pour se le permettre, en bas de l’échelle on se délecte du fait que les importations soient drastiquement réduites. Ce n’est point-là l’objectif, autrement que celui d’arriver d’abord à satisfaire les besoins locaux. À ce titre, le chef de l’État a frappé fort sur la table en recadrant le ministre du Commerce auquel il a rappelé qu’il n’a jamais été question d’interdire l’importation. Cela fait plus de trois ans maintenant que le président Tebboune, armé d’une volonté de fer chevillée au corps, s’est attelé laborieusement à remettre l’Algérie dans la bonne direction. À savoir, sonner la révolte contre les anciennes pratiques qui ont souillé l’image du pays pour le tourner résolument vers le développement.
Sur le plan extérieur, tout le monde s’accorde à dire que notre pays a retrouvé sa place dans les fora internationaux. Ce qui fut dit fut fait ! En finir avec les pratiques anciennes comme la corruption et la bureaucratie qui gangrènent les rouages de l’État et de ses démembrements, et bannir l’inertie et l’autoritarisme des agents de l’Etat en sont des objectifs à atteindre et une condition faute de quoi l’essor économique et social du pays n’aura pas abouti.
Au moment en effet où le pays a pris une dynamique salutaire rendue possible par l’adhésion du peuple à la démarche présidentielle, des cadres de l’État « se permettent le luxe » de reposer sur leurs lauriers alors que la mission recommande de servir le citoyen en temps et en heure. Sauf que, cette démarche est quelque peu contrariée sur le terrain. Auprès même des citoyens au profit desquels le Président combat et continue à le faire. Son seul objectif, comme il le réitère à chaque fois, est de rendre les Algériens heureux et fiers d’appartenir à une Patrie forte et unie.
Farid Guellil

LE PRÉSIDENT LORS D’UNE ENTREVUE MÉDIATIQUE AVEC LA PRESSE NATIONALE
« Les augmentations salariales touchées avant le mois de Ramadhan »
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a accordé une entrevue périodique aux représentants des médias nationaux et qui a été diffusée hier à 21h00 sur les chaînes de la Télévision et de la Radio nationales et des chaînes de télévision privées, est revenu sur plusieurs questions d’intérêt national et international. Le président de la République a abordé, au cours de cette entrevue, les dossiers relatifs au front social et les questions politiques, économiques et diplomatiques. Il a, entre autres, rappelé son engagement quant au versement des augmentations salariales au profit des travailleurs, avant, soit à la veille, du mois de Ramandan.
R. N.

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