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Réhabilitation des espaces verts à Aïn Témouchent : les élus mis en demeure

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Les jardins publics et espaces verts ont eu une part non des moindres dans les discussions de Hamou Ahmed Touhami, le wali d’Aïn-Témouchent, avec les élus locaux et les responsables des services techniques des secteurs de l’habitat et des équipements publics, lors des visites d’inspection et de travail qu’il a effectuées à travers les daïras d’Oulhaça, d’El-Malah d’Aïn-El-Arbaa, d’El-Amria, d’Aïn-Témouchent. C’est comme un leitmotiv qui réapparait dans les observations du chef de l’exécutif, là où il s’est rendu, durant dix jours en ce mois de septembre. Il dira en substance «que des actions de réhabilitation et d’entretien des jardins et espaces verts devront être entreprises sans tarder, dans les prochaines semaines. » Ils sont dans un état lamentable, la dégradation de ces biens publics est quasi-totale et ça dénote le peu d’intérêt et de soin que les collectivités locales en accordent, a-t-il constaté avec beaucoup de désagrément. Ce qui est nouveau dans la démarche de Touhami est le fait d’accorder une priorité à la remise en état desdits espaces qui agrémentent le cadre de vie et offrent des lieux de détente pour les citoyens et les personnes âgées notamment, peut-on décrypter de ses propos bien mesurés et qui annoncent un train de mesures avec des actions urgentes qu’il préconise de mener afin de sauvegarder et réhabiliter ces espaces réalisés dans le cadre des opérations planifiées. Avant la canicule qui s’est abattue sur la région du Témouchentois pendant les mois de juillet et d’août, par manque d’entretien, le gazon et les arbres d‘ornement des jardins publics et des espaces verts ont été échaudés. En plus de la réhabilitation desdits espaces, il a été convenu, dit notre source d’information, de réaliser d’autres au niveau des villes qui en manquent notamment à l’échelle des extensions et des quartiers qui n’en disposaient pas.

A Aïn Témouchent l’opération à mener comprend plusieurs étapes à entreprendre distinctement. Le gros est à consacrer au parc d’attraction qui s’étend sur une dizaine d’hectares. Il est à rappeler que le parc d’attraction a été inscrit à l’indicatif du secteur de l’environnement il y a environ quatre ans. On s’aperçoit qu’il y a un problème quelque part qui a fait que ce projet accuse un retard dans sa livraison. Lors des différentes phases qui ont précédé la phase d’exécution de l’étude d’aménagement dudit projet, les ONG et associations environnementales, invitées à prendre part aux discussions, avaient insisté sur la nécessité de créer un office de gestion du parc d’attraction. Les mêmes acteurs avaient proposé, à l’époque, la concession du service public des jardins publics et des forêts récréatives des villes de Hammam Bouhadjar, Aïn El-Arbaa, Aïn Témouchent, Béni-Saf, El-Malah, Rechgoun et autres de même importance qui datent de l’époque coloniale et qui peuvent devenir des lieux bioclimatique d’une valeur inestimable.
Aujourd’hui il est plus facile d’inscrire des opérations de réalisation d’espaces et de forêts récréatives car il s’agi- là des deniers publics provenant de la trésorerie de l’Etat mais ce qui est demandé en premier est de sauver ce qui existe et de le préserver contre la dégradation. Les promoteurs ne manquent pas, ils ont des idées sur comment développer les espaces verts et les maintenir toujours gai à longueur d’année. Faudrait-il aussi trouver au niveau local des élus qui intéressés par ce type d’investissement. L’heure actuelle est favorable à ce genre de projets si l’on se réfère aux nouvelles orientations du premier ministre qui a donné carte blanche aux walis, des walis économiques, selon les propos qu’il a prononcés lors de la dernière rencontre avec les walis, une importante réunion qui avait trait à la situation économique du pays en rapport avec la chute des prix des hydrocarbures.
Il est à rappeler que des associations écologiques et environnementales se sont opposées à certaines pratiques de responsables qui ont voulu changer les études de plusieurs planches pour utiliser des terrains réservés aux espaces verts dans des quartiers de plusieurs villes, dont le chef-lieu de wilaya. L’idée à faire valoir et qui sera considérée comme indiscutable est «gérer avant de créer des espaces verts». Cela veut dire qu’il ne faut lancer à la réalisation aucun espace vert si l’on ne sait pas au préalable qui va s’occuper de sa gestion et de son entretien. On ajoute notre voix à celle des écolos qui militent pour que les choses soient ainsi et aller dans cette direction.
Boualem Belhadri

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