Accueil ACTUALITÉ RÉFORME DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : Les assises universitaires prévues fin 2023

RÉFORME DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : Les assises universitaires prévues fin 2023

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Les assises universitaires sont prévues vers la fin 2023. Ce rendez-vous important pour la réforme universitaire abordera, entre autre, les liés au regroupement de certaines formations et la création de pôles universitaires. C’est ce qu’a annoncé à la Radio algérienne, le directeur des finances au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), Abelhakim Djebrani. Invité dans l’émission L’Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, Djebrani, a annoncé l’ouverture de 84 nouveaux masters professionnalisant et de quatre autres parcours universitaires en partenariat avec des entreprises. Ces parcours portent sur le dessalement d’eau de mer, le traitement des eaux usées, l’hydrogène vert et l’informatique quantique. Il a également annoncé la création de deux nouvelles écoles nationales supérieures en cybersécurité et en technologie de pointe, prévues pour l’année prochaine. Il s’agit de l’école nationale supérieure en nanoscience et en nanotechnologie et de l’École nationale supérieure en systèmes embarqués. Concernant les nouveautés de cette année universitaire il est question notamment du retour graduel à l’architecture classique du système universitaire algérien qui ne signifie pas l’abandon du système universel LMD. Il s’agit plutôt de la réintégration de la formule ingéniorat. Le secteur a prévu 18 parcours d’ingénieurs l’an passé, qui sont portés actuellement à 89. La problématique de l’employabilité des jeunes diplômés algériens nécessite une amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Il a également souligné l’importance de préparer les étudiants à créer leur propre parcours professionnel, en créant des micro-entreprises ou des startups génératrices d’emploi. Selon Abdelhakim Djebrani, « l’employabilité est désormais une priorité du secteur ». Il a déclaré que « « la transition entre la formation et l’emploi est une question transversale qui concerne tous les départements ministériels ». Le directeur financier du MESRS a annoncé que les dernières vagues de recrutement ont permis d’absorber 8000 diplômés chômeurs. Cette opération est exceptionnelle, car elle a été autorisée par la Fonction publique. Le directeur a également indiqué que le secteur souhaite revenir à la normale, c’est-à-dire recruter 1500 docteurs par an, y compris les salariés d’autres secteurs. Expliquant que « le secteur travaille en étroite collaboration avec le secteur de l’économie de la connaissance pour soutenir la création de startups, qui devraient se transformer en entreprises moyennes et grandes dans le futur ».

Des ressources financières pour une transformation ambitieuse
L’effort de transformation du système universitaire algérien nécessite des ressources financières. Indiquant que «l’enveloppe attribuée dans le cadre des crédits alloués est suffisante pour couvrir les coûts de cette transformation. Il a également souligné que la création d’une micro-entreprise n’engendre pas de coûts supplémentaires ». Précisant « le secteur travaille à rationaliser les dépenses et qu’il existe 84 incubateurs au sein des universités pour accompagner et encourager la création d’entreprises ». Le directeur financier du MESRS a annoncé qu’un projet de loi cadre est en préparation pour récompenser les chercheurs-encadreurs en cas de projets innovants. Deux primes annuelles sont prévues pour récompenser l’effort des meneurs de projets. En outre, la dotation accordée au secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a augmenté de 400 milliards de DA à 560 milliards de DA cette année. Cette augmentation a notamment permis d’augmenter les salaires des enseignants et chercheurs. Le budget de la recherche a également augmenté, passant à 24 milliards de DA. Le budget alloué à la formation des étudiants est passé de 300 000 de DA à 350 000 de DA par an. Cette augmentation comprend les dépenses pour les personnels, le fonctionnement des services et les transferts liés aux œuvres universitaires.
M. Seghilani

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