Après la visite officielle de son ministre des affaires étrangères en Israël , pour quémander l’appui de l’entité sioniste auprès de Trump, le Maroc de Mohammed VI, qui est sensé présider le Comité Al-Qods, institution chargée de défendre le 3e Lieu-saint de l’islam, fait appel pour former ses gardes du corps à des spécialistes israéliens .
« Comment peut-on espérer, dans ces conditions qu’il défende les Palestiniens et Al-Qods ? Non, il n’y a pas d’espoir possible. Le Comité Al-Qods, créé en 1975 à l’initiative de l’Organisation de la conférence islamique, ne s’est pas réuni une seule fois depuis », relève le journal électronique «Algérie patriotique», qui rapporte l’information. En réalité, le Makhzen et notamment le Palais royal se sont compromis avec les Israélien depuis fort longtemps. M6 n’innove pas en la matière et son défunt père a agi pareillement et a reçu régulièrement au Maroc les plus hauts dirigeants sionistes.
Mais à l’ère d’internet et des réseaux sociaux, le souverain marocain ne cache pas sa collusion avec l’ennemi sioniste pour éviter un soulèvement général dans un pays exsangue où l’économie sert en premier lieu la prédation, surtout celle de la famille royale et de certains de ses obligés.
En plus d’envoyer, en effet, ses personnels militaires se faire former en Israël, Mohammed VI a fini par autoriser carrément un organisme sioniste spécialisé dans la formation d’agents de sécurité de s’installer au Maroc. The Israeli Alpha Institute Bodyguard, puisque c’est de cet organisme dont il s’agit, a dépêché bon nombre de ses «experts» au Maroc pour «dresser» la garde rapprochée de Mohammed VI . Pour ne pas attirer les regards, The Israeli Alpha Institute Bodyguard a confié la gestion à l’un de ses agents au Maroc.
Mais le subterfuge a été mis a jour par les Marocains; citoyens qui s’opposent au sionisme et à la mise à sac de leur pays. Des Marocains scandalisés aussi par le peu de confiance que leur souverain a à l’égard de « chers sujets ».
La formule qui ouvre ses discours devenus rares. Ces marocains citoyens, qui s’expliquent aussi pourquoi le roi fuit son pays et gouverne par procuration, ont voulu prendre l’opinion marocaine à témoin : Ils ont «balancé» sur les réseaux sociaux un paquet de photos et de vidéos de scènes d’entraînement à Boumiya, près de Midelt, en présence de moniteurs israéliens.
Ces documents, qui ont fait le tour des réseaux ces derniers jours, ont d’ailleurs scandalisé tout le Maroc. Les réactions suscitées par l’ignominie commise par le Makhzen ont été telles que la police marocaine s’est crue obligée d’intervenir et à fini par ouvrir une enquête et même convoquer Abdelkader Brahimi, derrière toute l’opération.
Selon la presse marocaine, l’individu a ainsi confirmé avoir fait appel à des moniteurs israéliens pour des sessions de formation que «son» institut organisait à Meknès, Khenifra et Boumiya. Il a ajouté que les autorités de Boumiya étaient au courant, avaient les passeports des moniteurs israéliens et qu’elles leur fournissaient même une protection lors des entraînements.
Mardi dernier, révèlent les mêmes sources, l’Observatoire marocain de lutte contre la normalisation et le Groupe d’action nationale pour la Palestine ont également tenu une conférence où ils avaient fustigé, photos et vidéos à l’appui, la présence d’Israéliens au Maroc. Il s’agit de moniteurs, mais aussi d’un rabbin qui, selon les deux organismes, dirige l’unité d’intervention à la prison de Tel-Aviv qui a tué de nombreux palestiniens.
M. B.
