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Mobilis va revoir à la baisse sa contribution financière : Coup dur pour Zetchi et la FAF

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Ce qui n’était que simple rumeur s’est avéré fondée. Mobilis, le principal bailleur de fonds de la Fédération algérienne de football avec une subvention annuelle de plus de 200 milliards de centimes, a décidé de revoir à la baisse cette contribution financière. Le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, l’a lui-même confirmé en marge de l’assemblée générale ordinaire de son instance, avant-hier au centre technique de Sidi Moussa. Une demande dans ce sens est même arrivée au bureau de Zetchi pour l’informer des intentions de l’opérateur téléphonique public au sujet de sa future collaboration avec la première structure footballistique algérienne.
Il s’agit tout simplement d’un coup dur pour la FAF qui, depuis l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante en mars 2017 n’a réussi à s’offrir aucun sponsor.
Il est vrai que l’arrivée de Zetchi coïncide avec une situation économique difficile que traverse le pays, raison pour laquelle les responsables de Mobilis ont demandé à revoir certaines conditions dans le contrat qui lie cette entreprise à la FAF et qui expire, rappelle-t-on, fin 2019. Aussi, les résultats de la sélection algérienne ne plaident pas en faveur de Zetchi dans ses tentatives de convaincre d’éventuels sponsors à signer des contrats avec son instance, maintenant que la plupart de ses sponsors ont préféré ne pas prolonger leur bail. Le fait aussi que les Verts ne sont pas qualifiés au Mondial a fait louper à la FAF de très importants dividendes financiers, sachant que lors de la précédente coupe du monde, cette instance avait bénéficié de pas moins de 8 millions de dollars après la qualification des Fennecs aux huitièmes de finale. Certes, les caisses de la FAF tiennent bon actuellement avec une disponibilité de près de 800 milliards de centimes, mais certains craignent que cette somme d’argent soit consommée dans les deux prochaines années, sans qu’il y ait d’entréefinancière à l’avenir.
L’ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a même profité de l’AG ordinaire pour tirer la sonnette d’alarme dans ce registre.
«La forte masse salariale du personnel et des techniciens de la FAF risque à elle seule à bouffer tout l’argent de la FAF, au moment où la conjoncture économique actuelle freine la venue de nouveaux sponsors», a-t-il averti.
H. S.

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