Par Hafidh A. Settar
Ils viennent en traîtres -l’expression leur va tellement- par derrière, s’adonnant à leur sport favori : le faufilage à la vitesse de la lumière au volant de leurs bolides -et moins bolides- entre les voitures sur les rocades.
À gauche, à droite, sur la bande jaune, rasant de très près votre pare- choc et maintenant la cadence aussi loin que votre regard peut les suivre.
C’est après coup que vous réalisez que vous l’avez échappé belle : un millimètre de braquage au moment T et la traîtrise de l’angle mort aidant et la catastrophe vous aurait anéanti !
Le comble est que ces vrais tueurs de la route se livrent à leur jeu de massacre au vu et au su de tout le monde.
Sauf des motards de la DGSN et de la GN. Et encore moins des caméras de surveillance -quand il s’en trouve- !
L’on peut ainsi continuer longtemps à se désoler sur l’hécatombe qui endeuille, au quotidien, la communauté.
La morale de l’histoire ?
Elle est tirée par ce vieillard au grand cœur humaniste, pourtant :
«Si, d’aventure, l’un de ces tueurs se désagrège dans un accident qu’il aurait provoqué, je ne lui donnerais pas cette goutte d’eau qui le ferait revenir à la vie». Terrible !
H. A. S.