Le ministère de la Défense nationale (MDN) a démenti, hier, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ce qui a été dit par certaines parties maliennes et repris par des médias de notre voisin du Sud, le Mali, sur la prétendue présence des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP), dans la localité frontalière malienne d’In-Khalil. Le ministère de la Défense nationale (MDN) a apporté, ainsi, un démenti formel, à certaines « allégations tendancieuses » formulées par des parties maliennes et reprises par certains médias maliens, faisant état d’une prétendue présence des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la localité frontalière malienne d’In Khalil. Affirmant dans un communiqué, parvenu, hier, à notre rédaction, que ce qui a été dit et rapporté, par certaines parties et médias maliens ne sont que des « allégations tendancieuses », le MDN souligne que « ces allégations font suite à une mission technique conduite par des experts relevant du service géographique et de télédétection de l’Armée nationale populaire » accompagnés, poursuit le ministère « par un détachement de sécurisation et de protection et à l’intérieur du territoire national pour effectuer des travaux de vérification des bornes du tracé frontalier algéro-malien et à proximité de la localité frontalière malienne d’In Khalil » ajoutant que cette mission technique « a achevé ses travaux en date du 21 septembre 2020 avant de quitter les lieux sans enregistrer aucun incident » est-il précisé. Formulés par certaines voix au Mali que certains médias maliens ont repris, sans prendre la peine d’accomplir un travail professionnel de vérification de la véracité ou pas de ce genre de déclarations, visant à induire, en vain, l’opinion malienne et nationale, dans l’erreur, au moment où notre voisin du Sud passe par une période de transition, qui pour sa réussite, le concours de l’ensemble des forces vives du pays est impératif. Aussi il est à s’interroger, sur les visées escomptées par ces fake news, lancées par des parties au Mali que des médias maliens ont vite fait de rapporter, au moment où le projet de la nouvelle Constitution soumis au référendum populaire, le 1er novembre prochain, inscrit, pour la première fois, un texte relatif, à l’envoi des éléments de l’ANP en dehors de nos frontières, pour quels motifs et dans quel cadre. L’Article 31 du projet de la nouvelle Constitution, stipule ce qui suit « l’Algérie peut, dans le cadre du respect des principes et objectifs des Nations unies, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, participer au maintien de la paix ». Le MDN poursuit dans son démenti formel, sur les allégations en question qu’ il convient de préciser que l’Algérie, , lit-on « qui a toujours veillé à la sécurisation de ses frontières nationales » notamment, relève le MDN « à l’ombre du climat d’instabilité prévalant dans la région du Sahel », le MDN réitère son total engagement, poursuit le ministère « à respecter la souveraineté des États et le principe de l’intangibilité des frontières ». Respect de la souveraineté des États et le principe de l’intangibilité des frontières, notamment, rappelle pertinemment le ministère de la Défense nationale « avec un pays frère en l’occurrence le Mali » lit-on, et ce, conformément , poursuit le MDN « aux dispositions de la Convention de bornage du 8 mai 1983 signée entre les deux pays (Algérie/Mali :NDLR)», réaffirmant, par la même occasion « son attachement à asseoir les principes de bon voisinage et à apporter aide et assistance aux pays voisins lorsque le besoin se fait ressentir », conclut le communiqué.
Karima Bennour