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FIXÉE AU 21 OCTOBRE ET AU 4 NOVEMBRE : La rentrée scolaire sous le signe de la vigilance

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Après plus de sept mois d’arrêt, les cours vont enfin reprendre pour plus de huit (8) millions d’élèves. En effet, le calendrier de la rentrée scolaire a été fixé au 21 octobre pour le primaire, et le 4 novembre pour le moyen et le secondaire. Se tenant, toutefois, dans un contexte sanitaire particulier, le retour des classes devra se faire sous haute vigilance. Autrement dit, les établissements scolaires sont face au défi de l’application stricte du protocole sanitaire contre le Covid-19, et le moindre relâchement risque de se répercuter négativement sur la suite de l’année scolaire.
En tout cas pour la Fédération nationale des parents d’élèves, la décision de la reprise des cours est à saluer. Selon Djamila Khiar, présidente de cette organisation,  le retour à l’école était une nécessité afin de sauver l’année scolaire mais surtout empêcher le décrochage des élèves. « Il fallait remettre les élèves dans le bain des études après plus de sept mois d’arrêt » a-t-elle déclaré hier en réaction à l’annonce par le gouvernement du nouveau calendrier de la rentrée scolaire. Cependant, a souligné notre interlocutrice, cette rentrée doit se faire dans l’application stricte du protocole sanitaire validé par la commission scientifique. Et ce protocole, a ajouté la même source, doit être appliqué « objectivement », car « cette situation exceptionnelle nécessite des mesures exceptionnelles ». Aussi Khiar a insisté sur la mise en place de moyens permettant justement de mettre en œuvre le protocole sanitaire contre le COVID-19, et a appelé les établissements scolaires à s’organiser pour la réussite de cette mission qui est, reconnait-elle, difficile notamment en ce qui concerne le respect de la distanciation physique. Ce qui est certain, admet khiar est qu’une mobilisation générale est nécessaire y compris la famille qui doit elle aussi s’impliquer pleinement afin d’empêcher à ce que le virus circule dans les écoles ce qui conduira forcément à une fermeture de ces établissements comme cela s’est produit dans beaucoup de pays. Il faut dire que si l’annonce de la date de la rentrée a été bien accueillie par les parents d’élèves, les syndicats eux ont exprimé des doutes quant au respect strict du dispositif sanitaire contre la pandémie du COVID. C’est le cas du CNAPESTE, à travers son porte parole Messaoud Boudiba. Contacté hier, il a relevé que la majorité des établissements scolaires étaient dans l’incapacité financière à mettre en œuvre toutes les mesures de prévention. « Nous connaissons la situation de nos écoles, ces dernières ne peuvent pas relever le défi », a-t-il déclaré appelant à cette effet l’État à prendre les décisions qu’il faut pour palier à ce problème. Selon Boudiba toujours, le temps est en « notre faveur » pour accueillir dans les meilleures conditions possibles les élèves. Pour ce qui est, d’autre part, du choix du calendrier de la rentrée, le représentant du CNAPESTE s’est interrogé sur les raisons ayant poussé les autorités à ne pas fixer une seule date pour les trois paliers. Il est à rappeler que la rentrée des classes 2020/2021 était prévue initialement le 4 octobre. Dimanche 27 septembre les responsables du ministère de l’Éducation s’étaient concertés avec les différents représentants de syndicats et d’associations de parents d’élèves autour de l’organisation de la rentrée. Il a été question de discuter lors de cette rencontre sur la double vacation des classes, l’allégement des programmes, et la prise en considération des différences entre les cycles.
Ania Nait Chalal

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