À peine entamée hier, la rentrée scolaire a été marquée par des bouchons qui se sont formés à partir de sept heures du matin sur l’axe autoroutier reliant Ouled Fayet- Kouba via Ben Aknoun.
La circulation était difficile à tel point que tous les carrefours ont été pratiquement bloqués. Cette congestion routière qui a paralysé ce tronçon routier est due au flux important des véhicules. En conséquence à cet état de fait, des automobilistes se retrouvaient coincés durant plusieurs heures. Djamel, un fonctionnaire qui emprunte, quotidiennement ce trajet se plaint : «À chaque rentrée scolaire, le problème de la circulation devient intense et demeure un obstacle pour les automobilistes», affirme-t-il. Avant de poursuivre : «c’est la même chose, dans pratiquement toute les villes, empruntant des différents axes reliant plusieurs chemins affrontent ce calvaire le jour de la rentrée scolaire et même après».
Walid qui possède un véhicule et habite à El Achour estime, pour sa part qu’après une belle période des vacances, de nombreux fonctionnaires, enseignants et élèves rejoignent leurs lieux de travail et leurs écoles engendrant, par conséquent d’énormes embouteillages : «De même, le trafic routier devient ingérable, notamment avec le retour de la plupart des fonctionnaires de leur congé annuel», a-t-il poursuivi. Le même avis est partagé par Soumeya, une mère de deux enfants, rencontrée à El Achour. Celle-ci témoignera, également que : «Je suis partie de chez moi à sept heures du matin pour accompagner mon fils à l’école. Mais il m’a fallu plus d’une heure de temps pour arriver et déposer mon fils devant l’école. Des embouteillages ont paralysé la capitale partout ! ». Bousaâd» et son frère Wahab, la trentaine, l’un est fonctionnaire dans une entreprise privée et l’autre est chômeur de son état tous deux affirment que ces embouteillages se produisent à toute heure de la journée. Pis encore, ont-ils souligné, tous les carrefours se sont enchevêtrés hier et les rues bouchées à cause de ces embouteillages. «Le même scénario qui se répète à chaque rentrée scolaire et à chaque rentrée sociale», ont-il précisé.
Galère devant l’entrée des écoles
Fort de son constat sur place, Rabah soutient, de son côté que les embouteillages sont, aussi, fréquents aux entrées des écoles le jour de la rentrée scolaire, tout en soulignant que : «C’est vraiment la galère ! Imaginez-vous des parents garent leurs voitures devant les écoles et même en deuxième position en formant, de ce fait, de longues files d’attente ou bien en gênant les élèves et les passants ?», s’est-il interrogé pour qualifier une situation «infernale». Avant d’enchaîner : «La capitale étouffe sous la circulation automobile et ce problème ne cesse de s’agrandir d’autant que la plupart des citoyens qui travaillent perdent, vraiment leur temps dans les bouchons ».
Mehdi Isikioune
