Accueil ACTUALITÉ POUR PRÉSERVER LE CARACTÈRE SOCIAL DU SYSTÈME DE SANTÉ : Le Pr...

POUR PRÉSERVER LE CARACTÈRE SOCIAL DU SYSTÈME DE SANTÉ : Le Pr Nibouche propose l’implication des mutuelles

0

Le professeur Djamel Eddine Nibouche, Chef du service de cardiologie à l’hôpital Nafissa Hamoud d’Alger (ex-Parnet), a estimé lundi lors d’une intervention sur les ondes de la Radio nationale  que si l’on peut se féliciter de l’accès de tous les citoyens aux soins qui sont pris en charge par la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), celle-ci ne peut cependant supporter, à elle seule, tout le poids des frais coûteux. Pour cela, il a suggéré la création de mutuelles et la dynamisation de celles déjà existantes. De même que la pleine implication des compagnies d’assurances (assurances santé).  «L’activité des soins de haut niveau doit être encadrée et bien réglementée, et ce, afin d’éviter tout dépassement préjudiciable à notre système de santé. Toute action doit être réfléchie, contrôlée et évaluée », a prévenu le Professeur lors de son intervention. Aussi, il a jugé nécessaire de clarifier le rôle du secteur privé et de mieux réglementer son champ d’intervention.  Pour lui, c’est sûr, il ne peut que venir en complément du secteur public, là où ce dernier ne peut intervenir. « C’est dans cette partie-là que le privé doit investir, il ne doit pas étouffer le secteur public. Sinon, on détruira notre médecine sociale  », avertit encore le professeur tout en regrettant la situation anarchique prévalant dans la gestion des structures de santé privées en Algérie. Il a cité, dans ce contexte, l’exemple des cas d’accouchement par césarienne devenu systématique au sein des cliniques privées, même lorsqu’elles ne sont pas justifiées, parfois au détriment de la santé des parturientes. De quoi se poser de sérieuses questions. « On a bien compris maintenant qu’il nous faut une médecine de haut niveau. Il n’est pas question d’avoir une médecine privée dérisoire », avait-il ajouté. Saluant, au passage, l’initiative de créer un hôpital moderne en partenariat avec le Qatar et l’Allemagne, l’invité de la Radio a averti sur l’exigence d’une «gestion rigoureuse». «Il faut penser, évidement, à une gestion avec un encadrement algérien et étranger» a-t-il noté.
Ania Nch

Article précédentRUSSIE -UKRAINE : Le 24 février 2022 ou l’annonce d’un nouvel ordre mondial
Article suivantL’ALGÉRIE ET L’ÉGYPTE EN TOTAL ACCORD SUR LA QUESTION : Halte aux ingérences dans les questions arabes